Ces 2 enseignes à éviter pour vos fruits et légumes, trop chargés en pesticides selon Greenpeace

Fruits et légumes: Greenpeace alerte. Pesticides élevés. Deux enseignes à éviter. Comment mieux choisir et réduire les risques santé? Nos conseils.
Au moment de remplir le panier, une question revient: que contiennent nos fruits et légumes? Selon Greenpeace, des rayons restent trop chargés en pesticides, et deux enseignes à éviter se détachent par leurs faibles garanties. L’ONG appelle les supermarchés à agir et les clients à demander des preuves, pas des promesses.
Ce que dit l’alerte de Greenpeace
L’organisation met en avant un message clair: réduire les résidus de pesticides dans les paniers du quotidien. Les fruits et légumes sont visés en priorité, car ils restent la base d’une alimentation saine. La note pointe des engagements trop flous et une mise en pratique inégale selon les enseignes.
Le rapport s’appuie sur l’étude des politiques d’achats, des cahiers des charges et du suivi des fournisseurs. Il regarde l’ampleur de l’offre bio et les plans précis pour baisser l’usage des molécules les plus à risque. Il distingue les chaînes qui fixent des seuils plus stricts que la loi et celles qui s’abritent derrière un simple respect des normes.
“Je veux des fruits pour mes enfants, pas une liste de produits chimiques. J’ai besoin d’engagements clairs, vérifiés, et d’un rayon qui tient parole.”
Au-delà du panier, l’ONG rappelle les impacts sur la biodiversité et les sols. Les pesticides systémiques pénètrent la plante et résistent au simple lavage. Les cultures comme la pomme, la fraise ou le raisin font partie des plus traitées, ce qui pousse à mieux choisir et à mieux informer.
Deux enseignes dans la zone rouge: pourquoi?
Greenpeace pointe deux enseignes en queue de peloton, pour des raisons récurrentes. Des objectifs de réduction trop vagues, sans calendrier ni contrôle public. Peu de preuves d’audits sur les résidus, et une communication qui reste au rayon des slogans.
Autre défaut: la transparence sur l’origine et les exigences imposées aux producteurs. Les filières sous tension subissent un cahier des charges minimal, faute d’appui technique et financier. Sans plan solide, la chimie garde la main sur le terrain.
- Vérifier la présence de seuils “au‑delà du légal” sur les résidus
- Demander la liste des molécules prioritairement bannies par l’enseigne
- Regarder la part réelle de bio et l’appui aux producteurs en conversion
Comment lire et comparer les engagements des supermarchés
Les mentions “zéro résidu de pesticides” ne signifient pas “sans pesticides” au sens strict. Elles renvoient à des seuils de détection très bas, mesurés par lot et par substance. Un bon plan d’action précise les cibles, les délais, les contrôles et les sanctions en cas d’écart.
“Sans cahier des charges précis, la promesse ne change pas la pratique au champ. Il faut des moyens, du temps et des prix qui soutiennent la transition.”
Regardez si l’enseigne publie des résultats de contrôle, pas seulement des chartes. Les meilleures fixent des plafonds internes plus stricts, réduisent la liste des molécules d’alerte, et financent des alternatives agronomiques. Elles donnent la priorité aux fruits et légumes de saison, moins dépendants des traitements.
Autre signal clé: la part de bio certifié et le soutien aux filières locales. Des partenariats pluriannuels avec des producteurs, des primes à la conversion, et des audits tiers crédibles. Ce trio fait baisser les résidus, stabilise les rendements et rassure les clients.
Des rayons plus sûrs, ça existe
Certaines chaînes montrent qu’un plan pesticides peut réussir. Elles publient des objectifs chiffrés par catégorie, et des bilans annuels. Elles renforcent les contrôles à réception, puis sur étals, avec des limites inférieures aux seuils légaux.
Ce résultat tient à trois leviers: choix variétal, techniques de lutte intégrée, et saisonnalité respectée. Quand la filière est alignée, la pression chimique baisse vite. Les clients le voient à travers des étiquettes claires et des informations en magasin.
Acheter des fruits et légumes avec moins de pesticides: gestes concrets
Privilégiez le bio pour les produits souvent traités, quand le budget le permet. Visez les fruits et légumes de saison, qui demandent moins d’intrants. Lavez à grande eau, brossez la peau, épluchez si besoin, même si cela n’enlève pas les molécules systémiques.
Variez les origines et les espèces pour diluer les expositions. Cherchez les lots venant de filières sous charte stricte, ou de producteurs engagés en agroécologie. En magasin, posez la question des résultats de contrôle et des molécules bannies.
Pensez aux circuits courts et aux paniers avec contrat, qui favorisent la traçabilité. Les promos sur le bio, les formats famille, et le surgelé bio aident à tenir le budget. Chaque achat envoie un signal aux rayons et pèse sur les choix des enseignes.