Les 10 Bars Parisiens qu’il vous faut tester !

Experimental Cocktail Club
Si vous êtes novice, ruez-vous d’urgence dans ce discret bar du quartier de Montorgueil pour réveiller votre palais. Une fois les lourds rideaux pourpres poussés, on s’installe dans une salle aux pierres et poutres apparentes et à la déco baroco-design étudiée (lustres Stark, canapés capitonnés). Le spectacle est assuré par les bar tenders qui s’agitent avec leurs shakers. La semaine l’ambiance est feutrée, le week-end le bar est investi par des DJs et une foule de noctambules qui viennent y trouver refuge après 2h. Il devient alors impossible de trouver une place assise.
Image: Facebook de l'Experimental Cocktail Club Paris
Le Connétable
D’abord on ne se marche pas dessus, l’ambiance est feutrée, la clientèle plus âgée et la salle à l’étage est ouverte. Dans la plus pure tradition gastronomique française, le menu propose des viandes et des poissons bien en sauce (comme l’émincé de dinde aux cèpes) généreusement accompagnés de pommes de terre sautées à l’ail et de bon vin charpenté. Ici on aime les produits du terroir de qualité et on privilégie le goût plutôt que la diététique. L’addition est un peu salée, mais reste raisonnable pour le quartier. A 20h-21h presque tous les jours, des petits groupes de chanson française s'y produisent.
Image: Facebook du Restaurant "Le Connétable"
Le Baron Rouge
Dans cet antre minuscule à la gloire de Bacchus, les murs sont tapissés de bouteilles et de tonneaux empilés du sol au plafond. A l’heure de l’apéro, si vous arrivez un peu tard, n’espérez pas poser un demi-coude sur le zinc, vous resterez probablement sur le trottoir comme la plupart des clients. Les initiés du quartier portent ici leurs bouteilles vides pour acheter du vin en vrac puisé à la barrique. Les autres peuvent choisir de bons crus dans une sélection à emporter.
Image: Site internet lebaronrouge.net
Le Bistrot Des Dames
Pour les petites faims, on peut opter pour une belle salade (Prix moyen de 15 euros). Pour les grosses faims, les entrées (carpaccio de canard délicieux, artichauts et mozzarella di buffala) et les plats sont tout aussi recommandables. La carte propose un grand choix de poissons (le pavé de thon saisi à la sauce balsamique vaut le détour), pour finir avec un excellent dessert (sorbet de poire au cognac, crème brûlée au gingembre…). Le personnel est souvent débordé mais très sympathique. Un sans-faute pour ce bar-restaurant qui se trouve au pied d’un hôtel pour jeunes touristes.
Image: Facebook Bistrot des Dames
Aux Folies
Trouver une chaise et un endroit pour caler sa chaise est un défi, mais on s'accommode toujours de la place que l'on trouve. A 2,5 € la bière et 4,5 € le cocktail, on recommande des tournées sans complexe jusqu'à la fermeture. Le soir des néons rouges s’allume au-dessus du comptoir de ce bistrot chaleureux, où les serveurs efficaces restent sympathiques malgré le monde. En été, la terrasse s'étend sur l’étroite rue Dénoyez qui fait l’angle. Le week-end dans cette rue presque piétonne, des ateliers d’artistes ouvre leurs portes, des petits groupes de musique s’installent, les graffeurs repassent une fois encore les fresques de graffiti.
Image: Site Internet aux-folies-belleville.fr
Les 36 Corneil
Pas de population m’as-tu-vu ici, mais plutôt des habitués du quartier qui viennent boire un verre de vin ou une bouteille à la ficelle, choisie sur les bons conseils du patron. On y mange également, et très bien, des « Canailles », c’est-à-dire des tapas à la française, dont la carte change régulièrement. Trois canailles pour 12 euros, ou cinq pour 15, les prix sont vraiment bon marché compte tenu de la qualité des plats. Sous le regard d’un immense épouvantail planté derrière le bar, vous pourrez aussi danser le week-end sur de la musique disco et du rock. Bref, une excellente adresse du 9e arrondissement.
Image: Facebook Les 36 Corneil
UDO Bar
En bouteille, vous ne serez pas déçus non plus par la palette de bières réputées outre-Rhin, comme la Triple Cauwe, la Rohaus ou la Jever. On peut aussi s’enfiler un shot de Jägermeister ou un cocktail à base de vodka, comme le Moscow Mule, une mixture berlinoise à base de concombre, ou la vodka rhubarbe si vous voulez vous rappeler des tartes de mamie de votre enfance tout en picolant. Au milieu de quelques tables dépareillées, on se fraye péniblement un passage à l’heure d’affluence, il est même difficile de trouver sa place pour danser. Mais on aime sautiller serrer contre ses voisins en trinquant bruyamment.
Image: Facebook de l'Udo Bar
Le Zéro Zéro
Le son d’abord. Tous les jours, les platines posées ici sont maniées par des DJs pointus, souvent house, minimale et hip-hop/funk. Le décor aussi : une tapisserie à fleurs orange seventies qui disparaît derrière les graffitis du sol au plafond. On n’est plus tellement habitué à autant de liberté à Paris. L’équipe surtout : des jeunes patrons qui mettent le feu tous les soirs à la boutique. Les cocktails aussi : daïkiri fraise et autres créations savoureuses sont à prix plancher (6,5 à 7,5 €). Mais la botte secrète du lieu, c’est le Zéro Zéro, un breuvage à base de rhum-gingembre dont la formule est gardée jalousement secrète, et dont le cours a évolué de 2,80 à 3 euros en 15 ans.
Image: Facebook Zéro Zéro
Le Comptoir Général
Hipsters, bobos et familles : le public est varié mais très parisien. On aime l’ambiance du lieu, le cadre surprenant, les fauteuils dépareillés, les cocktails pas trop chers, la musique afro et les assiettes abordables de spécialités asiatiques. On aime moins la guerre des places qui s’y joue et la queue à l’extérieur à partir de 20h, qui oblige les clients à attendre désespérément que le lieu se vide pour pouvoir rentrer (ce qui peut prendre des heures). Pour être certain de profiter du lieu, venez plutôt en journée. Le Comptoir Général est caché derrière un îlot de maisons au bord du canal Saint-Martin et ouvert seulement à partir de 17h en fin de semaine. Le week-end, un brunch franco-africain est proposé à 16 euros, mais pensez à réserver car il est souvent complet.
Image: Facebook Le Comptoire Général
Le Motel
On s'installe au fond, sur des canapés de brocante dépareillés face au bar en arc-de-cercle. Plus tard dans la soirée, des DJ envoient leurs sets qui chauffe un dancefloor plus que saturé le week-end. Les mardis, mercredis et un dimanche sur deux, on vient profiter d'un « pop quiz », un jeu qui attire des habitués calés en raretés musicales.
Image: Facebook Le Motel
Image d'illustration: Facebook Le Comptoire Général