Inox Park 2013, le compte-rendu !
Départ samedi vers 9h de la gare de Bordeaux, en direction de Paris-Montparnasse. Environ 3h de train, l’occasion de quelques épisodes de Dexter mais aussi d’étudier un peu plus le programme de cette nouvelle édition de l’Inox Park… Cela n’aura échappé à personne : il y a moins de têtes d’affiches sur la « grande scène » cette année, quand on sait que lors des précédentes éditions, il y a eu des artistes tels qu’Axwell, Tiesto, Avicii, Skrillex, Alesso, Armin Van Buuren et j’en passe, forcément on pouvait penser que le public allait bouder l’Inox Park #4, mais pourtant ce ne fût pas le cas. Et puis, avec un line-up plutôt intéressant sur les 3 autres scènes, cela permet aussi d’aller voir « autre chose » que les classiques Suédois et autres Hollandais que certains attendaient certainement 🙂
Peu avant 13h, je récupère les clés de ma chambre d’hôtel, juste à côté du festival, et, le temps de poser mes affaires, je file ensuite pour l’ile des impressionnistes.
Vers 14h, j’approche donc de l’entrée du festival. Je traverse les centaines de jeunes assis sur l’herbe entrain de descendre de nombreuses bouteilles ou encore de fumer des substances illicites. Il y a-t-il vraiment besoin de « se mettre cher » avant d’aller assister à un festival en plein air de jour ? Perso je ne pense pas, ou peut-être que je commence à me faire vieux ahah A l’entrée, il y a pas mal de queue, même si ça semble assez fluide, mais j’ai la chance de devoir passer par la file « Guest list & Presse », où il y a presque personne. Une fois mon badge presse récupéré, j’accède au festival. Les décors n’ont pas fondamentalement changé par rapport aux éditions précédentes, mais c’est toujours un bon travail de la part des équipes Inox. A vu d’oeil, il me semble qu’il y a plus de bars également. On retrouve la fameuse Pool Party vers l’entrée, des attractions, mais, vu que Reepublic ne va pas tarder à commencer et que le reste de l’équipe ClubbingHouse.com m’y attend, je file vers la « Yellow Stage »…
Même si je suis bien tenté par South Central qui officie sur la Blue Stage au même moment, je vais donc voir les frenchies que l’on connait bien à ClubbingHouse.com : Sebastien Benett, Michael Canitrot, Antoine Clamaran, Tristan Garner et Gregori Klosman. J’en profite pour découvrir la main stage de cette année. Celle-ci est plutôt surprenante car il n’y a pas de « fond ». La structure est relativement grande, avec des bâches « Inox » sur le côté et en haut, avec à l’intérieur des écrans à led en forme de flèche, et la cabine Dj est au milieu. C’est plutôt joli, mais avec des grands écrans, j’ai un peu peur que l’on ne voit plus les Djs une fois la nuit tombée…
On n’en est pas encore là. Il y a déjà pas mal de monde sur le dancefloor, et au coin VIP surélevé, situé plus en retrait comme d’habitude. Le public est relativement jeune, mais fait le plein de sourires et n’hésite pas à se bouger sur le son du collectif français. Niveau musique, on retrouve les morceaux de chacun des artistes, y compris les prochains à sortir. Comme souvent, c’est très énergique du côté de la scène, à l’image d’un Sebastien Benett très souvent devant la scène à haranguer la foule pour mettre le maximum d’ambiance. Gregori Klosman est également souvent au micro pour la même raison. Il est même tenté un sitdown sur le break du puissant « Pantheon », nouveau titre de Reepublic : toute la foule s’assoit comme demandé et attend le signal au drop pour se relever mais Tristan Garner et Michael Canitrot se relèvent trop tôt, entrainant la majeure partie de la foule avec eux. Loupé 😀
A la fin du set, Joachim Garraud rejoint les membres de Reepublic sur scène, et, après des remerciements réciproques, annonce le prochain artiste : Dimitri Vegas… sans Like Mike. L’un des frères est annoncé malade. Une partie du public siffle la nouvelle…
Je profite de la petite pause pour me rafraichir avec une petite bière. L’Inox a remis en place son système de gobelet à 1 euro (restitué à l’entrée du festival à la fin) afin d’éviter des tonnes de plastique à jeter. Initiative plutôt noble même si c’est toujours assez chiant d’avoir à garder son gobelet toute la durée… La pinte de Heineken est à 6 euros, correct pour un festival. Et, point positif par rapport à l’année dernière, désormais il est bien plus rapide de se faire servir aux bars : si parfois il fallait attendre 30 minutes en 2012, je n’ai jamais eu à attendre plus de deux minutes cette année. On se plaint quand les choses vont mal, mais il faut savoir le dire aussi lorsque les problèmes sont résolus 🙂
Niveau musique, Dimitri Vegas distille un set electro house qui ne surprendra pas les amateurs du duo Belge. Les gros drops sont souvent au rendez-vous à l’image de leurs titres « Wakanda » ou « Chattahoochee », évidemment joués. Le set se suit plutôt facilement mais, pour le public français, la présence, prestance et énergie de Like Mike aurait été la bienvenue…
Après Dimitri Vegas, c’est un autre Belge, en la personne de Basto!, qui prend les rennes de la Yellow Stage. J’y assiste quelques minutes puis je file derrière la scène où je discute avec quelques connaissances « du milieu ». Je décide ensuite d’aller prendre la température du côté des autres scènes : du côté de la Red Stage, Neelix est en live et la Green Stage accueille Daniel Portman. J’y retrouve un des photographes ClubbingHouse.com donc j’y reste un temps, non sans avaler quelques bonbons (des « vrais » bonbons, rien d’illégal ^^) et redbull à disposition en backstage. Le public, festif, y est un peu plus âgé ici que sur la Yellow Stage. Je rejoins ensuite mon groupe du côté de la Blue Stage.
La Blue Stage accueille un peu moins de monde que la Yellow, mais le niveau sonore y est bien, bien plus fort. Et puis du côté des artistes, les Américains de Designer Drugs ne se posent pas beaucoup de questions : de l’electro house violente au dubstep en passant par de l’electro, c’est un set tout en puissance qui nous est proposé. Ca bouge, ça saute, et ça pogote à quelques endroits : le public est plutôt réceptif et apprécie !
Il est bientôt 20h, lorsque mon groupe et moi décidons d’aller nous restaurer. Le coin bouffe de l’Inox est toujours situé au même endroit et propose, entre autres, hot dog, américains, kebab, frites, crêpes… et du nougat ! On fait le plein de force, tandis que le patron du festival, Joachim Garraud, joue sur la Yellow stage à côté. Il est désormais un peu plus de 20h et nous nous séparons : une partie va voir Feed Me sur la Blue, et d’autres Nervo qui succèdent à Joachim Garraud.
Cela doit faire la 4ème fois que je vois les Australiennes en quelques mois donc pas de grandes surprises au niveau du set, mais leur programmation est plutôt judicieuse pour le public en face : House et Electro House accessible et festive au programme, distillée par les deux sœurs, sourires aux lèvres. Malheureusement, une de mes craintes s’avèrent vrai : du dancefloor on a dû mal à distinguer les visages des artistes, on voit surtout les grands écrans à led qui les entourent. C’est dommage mais bon au final on est là pour la musique, non ? La foule semble d’ailleurs apprécier le set offert par Nervo, des fans sont d’ailleurs présents avec des drapeaux et pancartes destinés aux Australiennes qui prendront le temps de les remercier et les prendre en photo.
A 22h15, c’est Bingo Players qui a l’honneur de clôturer le festival sur la Yellow Stage. Si je pense avoir fait pas mal de festivals depuis quelques années, Bingo Players ne fait pas partie des artistes que j’ai forcément vu de (trop) nombreuses fois, c’est donc avec curiosité que j’y assiste. Le set propose une electro house puissante, sans forcément tomber dans tous les actuels classiques morceaux à gros drop. Une playlist bien équilibrée et bien ficelée, c’est du beau boulot ! 🙂
Vers 23h45, Joachim Garraud revient sur scène et prend le micro pour remercier Bingo Players mais aussi clôturer cette édition en remerciant le public et tous les organisateurs et bénévoles qui ont participé pour Inox Park 2013.
Malgré un line-up moins « tape à l’oeil » que les éditions précédentes, le cru 2013 de l’Inox Park a été plutôt bon ! Ce line-up un peu plus équilibré aura surement permis à certains de s’aventurer sur d’autres scènes et c’est toujours bon pour la culture musicale 🙂 J’aurai bien vu un peu plus de pyrotechnie et de lights (notamment pour éclairer les artistes trop peu visibles à côtés écrans à Led sur la Yellow)… Louons l’effort fait par les organisateurs aux bars où il n’y avait quasiment plus d’attente. Si tout n’est pas parfait, cet Inox Park restera, comme chaque année, un très bon souvenir, qui plus est sur notre beau territoire 🙂
Ecrit par Olivier BRILLEAU
Photos Flo Breb’s et Johan Boutin
Les photos et l’aftermovie de l’Inox Park 2013 seront en ligne cette semaine sur notre page facebook ( http://www.facebook.com/clubbinghouse.fans )