2 DJ de renom pour une soirée électro qui s’annonce déjà mémorable
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Dès la sortie de son 1er album “Smorgasbord”, l’accueil critique est enthousiaste. «Un classique» titrera le célèbre hebdomadaire anglais «One week to live». Mike Monday est à la pointe de ce qui se fait en électro en ce moment. Il est demandé dans les meilleurs clubs du Brésil, d’Asie et d’Australie. Chacune de ses apparitions marque les esprits grâce à une technique irréprochable et une sélection hors du commun. Il s’apprête à sortir son 2ème album qui s’annonce déjà comme un véritable événement !
Chaque nouvelle édition de Tohu-Bohu procure l’occasion de tirer le bilan des années passées. Quand René Koering, le directeur du Festival de Radio France et Montpellier, a décidé d’intégrer la musique électronique dans sa programmation en 2001, Montpellier pleurait encore la disparition des soirées Borealis, des raves géantes conçues et imaginées par la Tribu des Pinguins. Ces évènements ont profondément marqué l’histoire des musiques électroniques en France. Ils ont aussi créé des liens profonds entre le public montpelliérain et le « mouvement techno ». Cette génération de trentenaires et quarantenaires se retrouve chaque été sur la Place Dionysos parfois accompagnée de leurs jeunes enfants. Ils sont désormais rejoints par des adolescents « ultralookés », arborant baskets à carreaux et lunettes fluos, derniers arrivés parmi les « technophiles », tout juste convertis à « l’electro rock »ou même à la Tecktonik. Eux n’ont pas connu les raves ni même les free party. Leur engouement témoigne d’un renouvellement incessant du public techno et nous rappellent l’enthousiasme d’une adolescence révolue. Ces générations confondues, qui écoutent et dansent ensemble, ont formé les 30 000 spectateurs de Tohu-Bohu en 2007, un chiffre considérable qui prouve, s’il le fallait encore, l’intérêt du public pour les musiques électroniques.
Cette année encore, la programmation de Tohu-Bohu révèle de nouveaux talents comme ce fut le cas en 2001 pour Vitalic, Swayzack en 2002, et plus récemment Hot Chip, Digitalism, Danton Eeprom, Simian Disco Mobile, Teenage Bad Girl et Yuksek. Mais elle confirme également notre intérêt pour des artistes en dehors du temps et des modes comme Carl Craig, Laurent Garnier, Miss Kittin, Erol Alkan, Andrew Weatherall, Dj Hell, qui ont façonné la création de musique électronique et transcendé le public de Tohu-Bohu.
Pour les révélations, il faudra compter cette année sur plusieurs artistes français dont les excellents dj’s Don Rimini et Brodinski, le live de Danger nouveau venu parmi la très prolifique scène lyonnaise, et sur les anglais d’Autokratz produits sur le label Kitsune. Une programmation très cosmopolite qui réunit également l’israélien Guy Gerber en live dont le premier album a marqué l’année 2007, la productrice autrichienne Clara Moto en live, le « néo-montpelliérain » James Taylor, le dj américain Claude VonStroke, l’allemand Mark Ernestus accompagné de Tikiman mieux connus sous le nom de Rhythm & Sound, enfin les anglais représentés par le dj et producteur de génie Radio Slave puis Jimpster et Milton Jackson pour une soirée consacrée au label londonien Freerange. Cette programmation redevient beaucoup plus éclectique. Elle souligne l’importance de la mouvance « electro rock », notamment en France, et rappelle que le « dub » demeure un courant majeur dans l’univers électronique. Enfin, elle met en lumière le retour de la « house », réinventée grâce à des labels comme Sonar Kollectiv, Dessous, Compost ou Freerange, et de la « techno » dont le rythme s’est ralenti pour devenir plus mélodieuse et introspective sous l’influence de la musique minimale. La quasi-totalité des artistes programmés ne se sont jamais produits à Montpellier.
l n’y aura pas de concert de musique électronique du festival de Radio France sur le site du Pont du Gard cette année. Mais, comme pour la musique classique et les musiques du monde, le festival s’associe à plusieurs manifestations dans la région et propose des programmations un peu partout en Languedoc-Roussillon. Pour les musiques électroniques, deux soirées ont été programmées. La première se déroule à Carcassonne sur la Place Carnot le mercredi 23 juillet dans le cadre du festival de La Bastide avec Claude Vonstroke, un artiste également programmé dans Montpellier, accompagné du dj anglais Mike Monday. La seconde est organisée en collaboration avec la salle de concert le Crockmore à Perpignan, le samedi 26 juillet, avec les artistes du label français Citizen Records, et notamment Vitalic, sur le site exceptionnel des jardins du Palais dans le Palais des Rois de Majorque.
Avec:
Claude Von Stroke
Certains le surnomment déjà « Monsieur Claude » parce qu’il squatte les charts du monde entier depuis quelques mois. Vient-il d’une autre planète ? Est-il le descendant d’un riche baron allemand ? Franchement peu importe car Claude Vonstroke produit en ce moment ce qu’il ce fait de meilleur en électro grâce à des beats secs qui claquent sur une production sans faille toute en finesse.
Elevé dans les faubourgs de Cleveland et Detroit, Claude Vonstroke, de son vrai nom Barclay Crenshaw, est tombé amoureux de la musique grâce au show de Electrifying Mojo « Midnight Funk Association » sur une radio locale de Detroit. A seize ans, Barclay et son meilleur ami, Jamie Osborne, rendent visite à Juan Atkins au studio Metroplex Recordings. Ils essaient en vain de convaincre Juan Atkins de les embaucher comme ingénieurs du son. Ils comprendront peu après que Monsieur Atkins est devenu l’un des parrains de la techno. Après quelques années de fac à New York, Claude, passionné par l’image, travaille sur quelques films à gros budgets. Puis il retourne vivre à Detroit et se replonge illico dans les musiques électroniques. Il y découvre la Drum’n’Bass. Puis il se construit une énorme plateforme de synthétiseurs et de samplers et se met à jouer en live dans des grosses soirées techno et house dans des hangars la plupart du temps.
Un an plus tard, il s’installe à San Francisco et planche sur « Intellect », un DVD de six heures dirigé et produit par lui-même dans lequel il décrit l’évolution des musiques électronique de part le monde en interviewant notamment quelques artistes incontournables tels Derrick May, Juan Atkins, Swayzak, Derrick Carter, Deep Dish, Paul Van Dyk, Theo Parish, Steve Lawler… Il mettra deux ans pour finaliser ce projet et obtiendra son diplôme de vidéaste. Pour Claude ce DVD est avant tout un outil pour les néophytes qui peut permettre de se faire une idée assez précise des musiques électroniques en peu de temps.
Après la sortie du DVD, Barclay Crenshaw prend le nom de Claude Vonstoke et décide de créer son propre label. C’est pendant le montage « d’Intellect » que Claude rencontre Justin Martin qui l’aide à produire quelques morceaux house pour la bande originale du DVD. Crenshaw lance le label Dirtybird avec l’aide de Justin, de son frère Christian, et de leur ami Worthy. Justin Martin, Sammy D et VonStroke sont rapidement adoptés par la communauté electro, d’abord aux Etats-Unis, puis dans le monde entier. Le morceau de Vonstroke intitulé « Deep Throat » en est à son huitième pressage, un succès qui lui a permis d’atteindre la quatrième place dans le Top 50 de Groove Magazine. Il a ensuite sorti des maxis et remix sur de nombreux labels dont Get Physical, Connaisseur, Poker Flat, Rekids… Claude VonStroke est un enfin un excellent Dj, il sait très bien jouer avec son public et faire exploser un dancefloor.
Mike Monday
Dès la sortie de « Smorgasbord », premier album de Mike Monday, l’accueil critique est enthousiaste « Un classique » titrera l’hebdomadaire anglais « One Week To Live ». Il sera également choisi comme « l’album du mois » pour le magazine IDJ, qui classera aussi « Smorgasbord » comme l’un des « albums de l’année ». Dans la foulée Mike Monday fonde le label Playtime dont les productions sont rapidement encensées par la presse musicale anglaise. La première sortie du label « What Day Is It ? » devient un des hymnes des raves berlinoises et se retrouve playlisté très vite par l’intelligentsia des dj’s de Steve Bug à Josh Wink en passant par Mylo, Groove Armada ou Ewan Pearson. Le troisième maxi « Tooting Warrior » entre directement à la sixième place dans les charts de musique électronique en Allemagne. Même les titres sortis sur d’autres labels ont un énorme succès et notamment « Bhalobashi » sur Simple.
Mike Monday est à la pointe de ce qui se fait en électro en ce moment. Il est demandé dans les meilleurs clubs du Brésil, d’Asie et d’Australie comme à la Miami Winter Conference. Il se produit seul ou accompagné notamment par Jesse Rose comme ce fut le cas à l’occasion de la dernière édition du festival Sonar à Barcelone. Chacune de ses apparitions marque les esprits grâce à une technique irréprochable et une sélection hors du commun.
Il s’apprête à sortir son deuxième album sur le label Om Records. Cet album se divise en deux parties : une pour une écoute domestique et une autre destinée à être jouée en club. L’album est influencé par tous les évènements qui ont changé sa vie depuis « Smorgasbord ». Comme il le dit lui même : « J’ai mis trente-trois ans pour sortir mon premier album. J’ai dû tout apprendre pour que ma production reflète vraiment ce que j’avais envie d’exprimer… Après sa sortie, je me suis concentré sur le djing, et jouer mes propres disques avec ceux d’autres artistes a profondément modifié ma vision de la musique… ». Mike Monday n’a jamais joué dans notre région, sa venue avec celle de Claude Vonstroke s’annoncent donc comme un évènement.