Les off de Fakear : Musique Concrète, une armoire Ikea & son lightshow…

Les off de Fakear : Musique Concrète, une armoire Ikea & son lightshow…

Ce jeune caennais est devenu en peu de temps, l’un des membres de ma famille de festivals et j’en suis fière. Oui, en ce moment, j’en fais son éloge mais j’ai pu le voir grow up, mûrir, être sûr de ses choix. On s’est revus lors du Main Square à Arras, sous une chaleur caniculaire. Finies, les interviews #lol où l’on s’enjaillait avec Juliette, sa violoncelliste dans les backstages de festivals.

Pour mieux vous faire cet artiste made in 2015, j’ai souhaité le replonger dans ses cours d’histoire de la musique et revenir aux basiques de la musique électronique : les débuts de la musique concrète en 1948 & Pierre Schaeffer. Pour ne pas rendre l’entrevue barbante en devant un test, j’ai essayé de combiner ses connaissances avec son travail actuel de production et ses influences japonisantes…On apprend par quel compositeur & courant musical a pu le marquer (en dehors de Satie ou du Baroque).

Étant fan du Japon et du travail de Messiaen sur les chants d’oiseaux, je lui ai présenté le travail d’un compositeur japonais de Musique Concrète : Toshiro Mayuzumi et son oeuvre Mandara, travail sur les cris d’oiseaux triturés. J’ai trouvé également une connexion entre les deux artistes puisqu’ils prennent à contre pied la musique de films pour ne pas rendre potache une scène comique, par exemple mais surtout pour amener une nouvelle lecture du film. Côté production, come back sur ses premiers amours : Star Wars, Disney, Miyasaki qu’il affectionne tout particulièrement.

 

Avant les débuts de Fakear, il avait composé 1h de musique en association avec de la danse contemporaine. En complément, La Galerie Oh! à Caen, a donné sa chance à Superpoze & Fakear de venir jouer pour les vernissages donc Fakear fut confronté très tôt à la peinture contemporaine. Une expérience à renouveler dès que possible pour lui. Il adorerait revenir aux fondamentaux des arts contemporains, c’est-à-dire : l’association d’arts.

 

Pour détendre l’atmosphère devenue quelque peu pesante avec la musique concrète, je me suis penchée sur la sortie d’un livre qui a un rapport indirect avec Fakear : L’extraordinaire Voyage d’un Fakir Qui Était Resté Coincé Dans Une Armoire Ikea de Romain Puértolas. Donc je lui ai naturellement posé la question en l’imaginant dans cette armoire. Découvrez le synopsis, il est fort intéressant, une belle introspection sur sa vie et sa carrière.

 

 

À chaque nouvelle interview, nouvel intervenant. Après la violoncelliste, Fakear est venu accompagner de Vincent, son régisseur lumière. Depuis Solidays, le show lumière de Fakear a été radicalement modifié. De nouvelles machines ont été ajouté pour amplifier l’univers souhaité par Vincent comme des dalles de LED qui viennent s’insérer dans le décor. De nouvelles techniques sont apportées pour mettre en avant Fakear par une gamme de blancs, ne servant pas à éclairer mais plutôt suggérer & dessiner la structure métallique. Un beau duo marche main dans la main pour faire évoluer au mieux le show jusqu’à l’Olympia qui sera l’apothéose en terme de musique et technique. Premières révélations du show prévu en Octobre dans la célèbre salle du Boulevard des Capucines…
 
#FakearEnFestival