Compte-rendu de l’Electrobeach Music Festival 2013

Compte-rendu de l’Electrobeach Music Festival 2013

Direction les Pyrénées-Orientales
C’est en voiture depuis Bordeaux que je rejoins le département des Pyrénées-Orientales avec quelques amis, tandis que d’autres membres de l’équipe ClubbingHouse.com rejoignent le 66 depuis Toulouse ou encore Grenoble. Nous arrivons la veille sur le Barcarès pour profiter un peu du coin, avec notamment une sympathique petite plage juste avant de se rendre au festival le vendredi…

Arrivée au festival…

Après cette petite session à la plage, retour à l’hôtel, petite préparation et direction le festival vers 18h. Je me gare non loin du festival, dans un des parkings aménagés par le festival et la ville afin d’accueillir les festivaliers. Il y a déjà plusieurs centaines de personnes qui se dirigent vers l’entrée du festival. Après quelques minutes de marches, je rejoins l’entrée de la zone VIP où je récupère les badges presses pour la team. Le tout prends à peine quelques secondes, juste le temps de remarquer notre logo en gros sur la bâche du festival qui accueille les gens à cette entrée 🙂

Le coin VIP, géré par le Queen Paris, est plutôt sympathique, on y trouve pas mal de verdure, un bar avec alcool fort, piscine, écrans, petits salons, masseuses, … Il est d’ailleurs divisé en trois niveaux : « Normal », « Gold » avec accès à une petite scène surélevée à gauche face aux Djs, et «Prestige», carrément situé sur la scène derrière les Djs… La zone presse/artistes est plutôt bien agréable également avec notamment un auditorium pour les interviews et… un jacuzzi !

Un environnement plutôt sympathique…

Après avoir traversé les différentes zones, je rejoins le dancefloor, sous le soleil du Barcares : il fait chaud, mais c’est quand même agréable un festival electro en plein air, d’autant plus en France où c’est plutôt rare ! Derrière la piste se trouve le bateau Lydia, célèbre paquebot ensablé, à quelques mètres de la mer… Un décor plutôt atypique ! Face à lui, on retrouve la superbe structure de l’unique scène du festival : haute de 18 mètres, elle est plutôt impressionnante, d’autant plus avec tous ses écrans à Led.

Reepublic aux commandes

Au moment de mon arrivée, le collectif Reepublic s’apprête à prendre les platines. Les 5 frenchies que nous connaissons bien à ClubbingHouse.com : Sebastien Benett, Michael Canitrot, Antoine Clamaran, Tristan Garner et Gregori Klosman sont en grand forme ! Ils distillent un set énergique composé en grande partie de titres des différents membres du collectif, et sans oublier leur dernier titre « Never Comes Back » sorti il y a peu. Devant l’énergie communicative des Djs, le public composé d’Espagnols, Français ou encore de Belges suit le mouvement et s’en donne à cœur joie ! Reepublic termine son set en venant saluer le public devant la scène et communier.

A la fin de leur set, nous les rejoignons en backstage afin de recueillir leurs impressions et assister à l’interview gérée par Prysm Radio avec SoonNight et nous.

Markus Schulz et Dirty South lancent la soirée

Alors que nous sortons de l’interview avec Reepublic, nous croisons Markus Schulz qui vient de finir son set, avec qui nous prenons une petite photo. L’américain a réalisé un set assez Trance/Progressive Trance, qui a eu du mal à capter tout le public présent mais que les amateurs de ces genres musicaux ont pu apprécier.

Nous reprenons ensuite la route du dancefloor pour assister à la prestation de Dirty South, un artiste que j’apprécie tout particulièrement. L’Australien propose un set House/Progressive bien dans son style. Le public n’est pas forcément toujours réceptif à la musique du patron de Phazing Records mais sera comblé quelques minutes plus tard avec Martin Solveig.

Martin Solveig à domicile

Martin Solveig, une des têtes d’affiches très attendue par le public, n’a pas déçu à sa réputation de ‘bon client’ en festival. Le Dj français livre un set énergique, se baladant entre House vocal, Electro house, Dubstep et même Trap music. Martin n’oublie pas non plus ses productions « Hello », « The Night Out » et son récent « Hey Now » qui raviront la foule.

Le haut du panier international pour clôturer le premier jour…

Pour les trois derniers artistes de ce premier jour, on a le droit à trois pointures en la personne de Sebastian Ingrosso, Afrojack et Hardwell… Le premier, ancien membre de la célèbre Swedish House Mafia, offre une sélection de titres plutôt House, avec pas mal de morceaux de son label Refune Records. Il sera suivi par le géant Afrojack. Du côté du Hollandais, les sonorités sont beaucoup plus electro house et dirty house, pour un rendu plus énergique qui plaira un peu plus au public présent. En clôture, on retrouve Hardwell pour un set tout en puissance ! Le jeune Dj producteur originaire des Pays-Bas débute avec son intro « Spaceman » et ne faillit pas à sa réputation en offrant un set tout en puissance qui plaira à la dizaine de milliers de festivals présents : ça danse, ça saute, ça bouge. Mission réussie pour le Hollandais.

Lorsque le son et les lumières s’éteignent, retour à la voiture. Après quelques minutes de bouchon à la sortie du parking, petit détour pour un « classique » McDo de retour de soirée, et direction l’hôtel.

Deuxième jour, profitons un peu de la plage…
Ça n’est pas souvent que nous profitons d’un festival en bord de mer en France. Du côté de la team ClubbingHouse.com et amis, nous nous organisons un bon petit pic-nic sur la plage. Bronzage et baignade au programme donc une bonne partie de la journée. Mais n’oublions pas de rentrer pour se préparer pour la soirée…

Nervo et Dizzee Rascal en apéritif…
Une fois arrivé dans les environs du festival, je repère rapidement que ce soir il devrait y avoir beaucoup, beaucoup plus de monde que la veille. C’est samedi soir, mais aussi, et surtout, l’effet David Guetta…

Mais pour le moment, ce sont les sœurs Nervo qui prennent les commandes de l’ElectroBeach. Les deux australiennes délivrent, tout sourire, un set house vocal et electro house qui plaira à la majorité des nombreux festivaliers déjà présents ! Un set très « happy » non sans oublier d’être puissant.

Suit alors Dizzee Rascal, le célèbre MC anglais. Le public français, essentiellement venu voir David Guetta, n’accroche pas forcément au style du showman même si c’est plutôt explosif.

David Guetta, la tête d’affiche

Après quelques minutes d’attente à la fin de Dizzee Rascal, où quelques impatients – non habitués des festivals surement – siffleront, voilà la tête d’affiche du festival : monsieur David Guetta ! « Tête d’affiche » c’est le cas de le dire puisque sur l’affiche officiel du festival, on retrouve le visage du français en grand. Le Dj star a attiré ce soir plusieurs dizaines de milliers de personnes, français, étrangers, jeunes et moins jeunes…

David Guetta conquiert rapidement la foule, en alternant son côté tubes electro commerciaux, mais aussi morceaux plus « agressifs ». Le Français, n’oublie pas également ses anciens titres en diffusant le vocal de morceaux tels que « World Is Mine » ou encore « Love Don’t Let Me Go ». Pour agrémenter le tout, les organisateurs ont gardé la majorité des effets pyrotechnies et autres CO2 pour le set, avec un rendu bien agréable à voir !

Nicky Romero en clôture du festival

A la fin des 2 heures du set du Dj Producteur français, c’est au tour de Nicky Romero de prendre la suite. Une partie du public, venue essentiellement voir le français, quitte le dancefloor mais plusieurs milliers restent apprécier la performance du Hollandais. Ils auront d’ailleurs bien raison puisque le prodige nous offre un très bon set, bien énergique ! Ils jouent pas mal de ses titres ainsi que de son fameux label Protocol. La foule se laisse embarquer dans ce voyage tumultueux qui fera saigner quelques oreilles par sa puissance !

Voilà, c’est fini…
Il est autour de 2 heures et c’est, déjà, la fin de ce festival. Nous rejoignons nos véhicules et retour à l’hôtel car demain nous avons pas mal d’heures de route. Un retour vers Bordeaux en voiture sous un grand soleil, l’occasion de faire un petit bilan de cet Electrobeach : Je suis très content de voir des organisateurs et une région se donner les moyens de rattraper nos voisins en terme de musique électronique, avec un festival en plein air doté d’un line-up de grande qualité ! Si tout n’a pas été parfait niveau organisation, et c’est compréhensible pour une 1ère édition avec autant de monde, nul doute que cet ElectroBeach Music Festival vient de frapper un grand coup dans le monde de la musique électronique…

Rendez-vous l’année prochaine, c’est sûr !

Ecrit par Olivier BRILLEAU
Photos : Flo Breb’s, Simon D, Olivier BRILLEAU

Reportage Photo sur notre page facebook : http://www.facebook.com/clubbinghouse.fans