Interview exclusive SoonNight : Luni

SoonNight s'est entretenu avec l'artiste Luni, et vous dit tout sur les confidences de cet artiste original et sympathique ! Allez, on vous dit tout !

Des confidences exclusives

Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ? 

Bonjour, je me surnomme Luni, je suis artiste, auteur-interprète et compositeur parfois réalisateur.
J'ai 26 ans, je suis quelqu'un de créatif, productif et rempli de bonnes énergies.

Comment et pourquoi vous êtes-vous lancé dans le domaine de la musique ? 

J'étais prédestiné à y entrer. Mes parents sont des fans de musiques de tout genre.
Mon père en faisait aussi, il y a une époque. Mon frère est compositeur aussi. Ma mère adore chanter.
Voir toute ma famille être sensible à la musique depuis mon enfance, de près ou de loin, ça a dû avoir un effet sur moi.
J'adorais écrire des textes donc j'ai commencé à chanter ce que j'écrivais et c'était parti.

D’où vient le nom Luni ? 

À la base, mon surnom c'était Lunikar, j'étais fan des jeux de mots plus jeune.
J'ai gardé ce surnom de mes 11 ans jusqu'à mes 22.
Quand j'ai commencé à faire mon petit trou et que les gens m'appelaient par mon surnom, ils m'appelaient souvent "Luni".
Je détestais "Lunikar" au bout d'un moment, je trouvais que ça sonnait trop spécial.
J'ai donc contracté le nom et j'ai mis "Luni", je trouve ça plus intime et j'ai l'impression que ça met moins de distance entre les gens et moi. 
"Luni" ça sonne enfantin et surtout ça sonne comme un surnom que tu donnerais à un membre de ta famille.

Quel est votre meilleur souvenir depuis le début de votre carrière ? 

Je dirais qu'il y en a plusieurs. Le premier c'est ma rencontre avec Johann Dorlipo, il y a des anecdotes assez drôles.
Mon deuxième c'est la première scène que j'ai fait avec Twenty9. Et le dernier, c'est la première partie de Disiz à l'Elysée Montmartre.
C'était la 1ère date de sa tournée "Pacifique", j'y suis venu en remplaçant et le jour de mon anniversaire puis j'y suis reparti en vainqueur sur tous les points. C'était la première fois que je jouais devant autant de monde. J'étais habitué aux salles de 200 personnes. Sauf que là c'était plein à craquer, il y avait 1400 personnes, je crois. Et pourtant j'ai ressenti aucune pression et c'est le live ou j'ai été le plus à l'aise.
Merci à Disiz, au passage pour cette opportunité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avez-vous une anecdote à nous raconter ? 

 

 

 

 

J'en ai des milliers lol, mais restons sur le live de Disiz. 
Par exemple, il y a quelque chose qui était assez marrant, lorsque je suis rentré sur scène, c'était le noir total.
Le son avait démarré, mais… tout le monde criait : "Disiz, Disiz, Disiz !" 
En pensant que c'était lui, sauf que c'était moi ! J'ai quand même su m'emparer du public avec quelques blagues. 
Il y a aussi un moment où je voulais délimiter une zone pour dire qu'à partir d'une certaine ligne, les gens étaient plus réactifs que ceux derrière.
J'ai pointé un homme dans la salle pour délimiter cette zone. Sauf que… tout le monde s'est retourné vers lui et la regardé. 
Il devait être assez mal à l'aise, moi j'ai beaucoup rigolé et j'ai enchainé avec une blague pour que tout le monde soit à l'aise y compris lui.
Au final ça s'est bien passé !

Avez-vous un rituel avant chaque représentation ? 

Avant chaque représentation, je stresse totalement.
Je me retourne vers Twenty9 et je lui dis : "J'suis pas bien là… On va y arriver ?" 
J'suis plutôt du genre à dramatiser. Au final on se check, il me dit que tout va bien se passer. 
Et on est parti pour un show de folie.

Quels sont vos projets à venir ? 

Actuellement, j'ai fini mon prochain EP. Donc on sort le premier extrait de celui-ci "Temps à Perdre".
On commence à tourner les autres clips, on bosse sur la promo, on voit les retours et on s'adapte.
Sinon j'ai déjà commencé la suite.

Pour terminer, avez-vous un conseil à donner à ceux qui souhaitent se lancer dans la musique ?

Ça va sonner un peu vu et revu mais "Croyez-en vous et ce que vous faites".
Il n'y a pas de succès sans échec. Il faut passer par l'échec pour comprendre ses erreurs et finir par trouver ses points forts et les exposer. 
C'est toujours la même rengaine, mais ça fonctionne. Être un artiste c'est certainement l'une des choses les plus dures ces derniers temps.
Ça parait simple parce qu'on a tous les outils mais qui dit : "Outils facile" dit "Tout le monde dessus". 
Tout le monde rêve de faire et de vivre de la musique. Il faut juste savoir se différencier avec ses points forts et ses idées, et son style.
Bref, soyez forts, ne vous découragez pas et bosser sans relâche.