vendredi 23 juillet à 20h30 :
St Augustine (France)
St Augustine a pris au monde entier la sécheresse des grands coeurs folk, de ces auteurs immenses imposant habituellement un respect empesé. St Augustine, ici et là, au coin d’un piano ou derrière une guitare, épris de grande soul et de poésie, amant empressé d’une muse ivre de mélodies cotonneuses… L’homme a vécu mille ans sans rien renier de sa nature profonde, roc fragile au sein du Kütu Folk, collectif lacustre et champêtre riche d’artistes fantasques et illuminés. Avec les Delano, Pastry Case, Leopold*Skin, Zac Laughed… reflets contemporains des Cash, Cohen et autres Buckley, St Augustine feuillette délicatement l’héritage d’une oeuvre écrite entre Van Morrison et Tim Hardin, Sparklehorse et Elliott Smith. Après un mini EP « In A Field Of Question Marks » en apesanteur, les amateurs de chansons boisées, de mélodies envoûtantes et de voix émouvantes sont cordialement conviés à l’écoute de « Changing Plans », nouvel album somptueux faisant déjà figure de classique. La légende est en marche…
www.myspace.com/staugustinelovesyou
www.myspace.com/kutufolkrecords
St Augustin « Changing Plans » (Kütu Folk Records / discograph)
Crédit photo : Rémi Boisseau.
Camelia Jordana (France)
Camélia Jordana est repérée en 2009 par l’émission La Nouvelle Star. Avec son timbre cassé et sa fragilité due à sa jeunesse, elle devient rapidement le chouchou du public. Suite à cette expérience, elle enregistre cette même année son premier opus qui sort en 2010. En amont de l’enregistrement de cet album éponyme, des rencontres ont lieu entre la jeune chanteuse et ceux qui pourront lui fournir textes et mélodies. Surprise, c’est un casting d’auteurs compositeurs plus à l’aise dans les registres de la chanson sophistiquée plutôt que ceux de la variété toute prête à être consommée : Babx, Mathieu Boogaerts, Dorian, Jean Felzine (leader de Mustang), Abel K1 et la probable révélation L. Même Camélia Jordana y va de sa première chanson avec le charmant « Little Monster ». Au final, un essai des plus réussis sur lequel on découvre la voix de quelqu’un qui a développé une sensibilité à fleur de peau et une intelligence instinctive de l’interprétation. Une étoile est née.
www.camelia-jordana.com
www.myspace.com/cameliajordanamusic
Camélia Jordana « Camelia Jordana » (Jive / Sony)
Emilie Simon (France)
Depuis longtemps, la demoiselle aux coccinelles glisse entre Bjork et Kate Bush (entre autres), créant et inondant de toutes pièces un univers magique dont nul ne sort indemne. Machines capricieuses, sons insolites, écriture brute et vaporeuse à la fois, les jouets d’Emilie Simon habillent le paysage d’une onde sensuelle encore jamais entendue sous nos latitudes. Libérée de l’enveloppe électronique coutumière, sa voix prend ses aises et se veut acidulée, romanesque, charmeuse, charnelle et cérébrale. La liaison entretenue par la jeune femme avec New-York donne corps aujourd’hui à un impressionnant troisième album, « The Big Machine », le plus immédiat et le plus incarné des albums d’Emilie Simon. Aujourd’hui, ceinte de tous les lauriers et de toutes les récompenses, (trois Victoires de la Musique lui ont été attribuées pour cinq opus enregistrés à ce jour), cette artiste rare nous promet un concert féerique aux pays de ses merveilles.
www.emiliesimon.com
www.myspace.com/emiliesimonmusic
Emilie Simon « The Big Machine » (Barclay / Universal)
