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Le Printemps de Bourges 2016 – ELECTRO
Festival

Le Printemps de Bourges 2016 – ELECTRO

16 avril 2016
  • à partir de 15€
  • Styles varies
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Samedi 16 avril – Le W et le Palais d’Auron – 20h00 à 5h00 – 34€
ROCK’N’BEAT
GRIEFJOY (FRANCE)
La voix diaphane de Guillaume Ferran et, autour de lui, ses amis d’enfance (et de
Conservatoire) Billy Sueiro, David Spinelli et Romain Chazaud qui tissent un filet soyeux
entre pop céleste et électro méthodique… Les Niçois de Griefjoy ont passé avec classe
l’épreuve du deuxième album en parvenant à la fois à resserrer leur propos et à élargir leur
palette : plus d’émotions, de lâcher-prise, de virages, mais aussi plus de maîtrise. Aussi
Griefjoy invite-t-il à de brefs voyages entre paix et inquiétude, entre puissance et abandon,
entre envol et plongée…
LA FEMME (FRANCE)
Peu de groupes atteignent avec une telle aisance des sommets de hype sans rien perdre de
leur âme fureteuse ni de leur capacité à s’étonner eux-mêmes. Marlon Magnée et Sacha Got
ont créé La Femme en emmêlant électro et surf rock, expérimentation et instinct rythmique,
avant-garde et clichés surexposés. Leur groupe est surveillé comme le lait sur le feu depuis
bientôt cinq ans (titres sublimes, clips troublants, concerts radieux…) avec au passage la
Victoire de la musique de la révélation de l’année en 2014. Un des live les plus attendus de
la Rock’N’Beat Party.
BLOC PARTY (ROYAUME-UNI)
Putain, seize ans ! Et la musique de Bloc Party est toujours aussi excitante, inlassablement
tendue vers l’ivresse ascensionnelle, le sentiment tapageur, la jubilation fiévreuse. Pour
Hymns, leur nouvel album, Kele Okereke et Russel Lissack ont renouvelé le line up de leur
groupe, qui a maintenant des couleurs un peu plus électroniques tout en conservant la
ferveur des guitares, la dimension émotionnelle des mélodies ou le frisson turbulent des
rythmiques. À cet âge-là, un grand groupe de rock n’est pas adolescent : il sait concilier
maturité et renouvellement.
BIRDY NAM NAM (FRANCE)
Depuis des années, Birdy Nam Nam fait se lever les foules des festivals, descend loin dans
les profondeurs de l’abstract hip hop, aligne les featuring classieux et les classiques
irrésistibles. Après une pause, le groupe est parti enregistrer à Los Angeles en trio – Crazy
B, Lil’Mike et DJ Need, la formation qui avait remporté le championnat du monde DMC des
DJs en 2002. L’album Dance Or Die confirme la maîtrise du plaisir et de l’invention chez
Birdy Nam Nam, entre couleurs saturées et sombres venins, soleil de néon et nuit radieuse.
WORAKLS (FRANCE)
Parfois, parler de « minimal » est un paradoxe. Ainsi, quand un des artistes les plus
respectés de la scène techno minimale française, Worakls, met en ligne son titre La
Parisienne quelques jours après les attentats du 13 novembre, on a l’impression d’entendre
une foule, une ville et une nation tous ensemble derrière les machines… Il est vrai que Kevin
Rodrigues était au piano avant d’apprendre à lire, puis a aligné les années de Conservatoire.
Évadé dans la musique électronique, il fait s’y croiser Haydn et Portishead, Fauré et Jeff
Mills…
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BEN KLOCK (ALLEMAGNE)
DJ résident au Berghain, un des temples techno de Berlin, depuis sa création en 2004, Ben
Klock joue une musique hypnotique et solidement charpentée, traversée d’ondes rêveuses
et profondes, d’échos ondoyants et de figures rythmiques sophistiquées. Malgré son goût
pour l’abstraction, il fait affleurer des mélodies évidentes, des hooks chatoyants, des motifs
généreux qui, parfois, instillent une curieuse nostalgie derrière le beat techno. Et il prolonge
son travail avec le label Klockworks sur lequel il a signé DVS1, Trevino ou Etapp Kyle.
INFECTED MUSHROOM DJ SET (ISRAËL)
Erez Eison et Amit Duvdevani n’ont jamais prétendu se simplifier la vie et viser l’épure
musicale jouée avec un doigt sur un clavier. Depuis l’historique premier album de leur duo
Infected Mushroom, en 1999, ils sont la boussole de la scène psychedelic trance. Collages
délirants de textures sonores, volutes de vocaux vocodérisés et de bruits déformés,
mélodies tordues, échappées drum’n’bass ou dubstep, effets sonores imprévisibles : chaque
sortie d’Infected Mushroom est un spectaculaire festin de sons et de sensations. Et leurs
sets live sont toujours des voyages troublants.
ANDRE BRATTEN LIVE (NORVEGE)
Certes, la techno expérimentale et dépouillée d’Andre Bratten n’a pas de paroles mais il
explique volontiers en interview combien son inspiration peut être réelle et même historique.
Ainsi, son premier album, Gode, est-il inspiré des souffrances endurées par des petits
paysans norvégiens quasiment réduits en esclavage par les propriétaires terriens au début
du XXe siècle. Il en résulte une musique profonde, méditative, traversée d’échos
étrangement angoissants et de nappes pacificatrices. Une expérience d’une frappante
hauteur de vue, parente des oeuvres pionnières de Brian Eno et de Boards of Canada.
THYLACINE (FRANCE)
Révélé aux Inouïs du Printemps de Bourges 2014, Thylacine était déjà programmé l’année
dernière au 22. Pour cette grande audience comme en club, pendant la tournée des Inouïs
comme en première partie de Stromae ou de Christine and the Queens, William Rezé est
toujours fascinant, aux machines ou au saxophone, environné des projections de Lætitia
Bely. L’ascension irrésistible d’une électro élégante nourrie de soul cinématographique, de
krautrock cosmique ou d’hypnoses à la Philip Glass, bagage auquel son dernier album,
Transsiberian, ajoute des échos de voix est-européennes.
THE SHOES (FRANCE)
The Shoes n’en finissent plus de grimper depuis leur premier passage au Printemps en
2011. Leur électro-house tapageuse et leurs mixes turbulents sont devenus des références
absolues. A l’automne 2015, ils ont sorti l’album Chemicals, réalisé entre Paris, Londres et
Reims dans un maelström de collaborations et de remixes – Gaëtan Roussel pour Benjamin
Lebeau, Joke et Rocky pour Guillaume Brière, et Woodkid, Cerrone, Shakira, Pharrell
Williams pour les Shoes ensembles…
CLUB CHEVAL (FRANCE)
Avant de créer Club Cheval, les quatre copains qui s’étaient rencontrés pendant leurs études
à Lille se sont fait un nom en solo. Puis Canblaster, Myd, Sam Tiba et Panteros666 se sont
réunis autour de leurs communes passions de jeunesse, de Soulwax aux années d’apogée
de Timbaland, des breaks frénétiques de club aux plongées les plus deep. Et, tout
naturellement, leur envie de faire danser s’est muée en un luxuriant atelier de composition et
de production de titres r’n’b. Et, avec Phlo Finister en Californie et Rudy en Floride, leur
album Discipline s’est trouvé des voix sensuelles et groovy.
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LOST ECHOES (MAELSTROM & DJEDJOTRONIC) (FRANCE)
Un live analogique ? Et pourquoi pas, tiens ! S’étant rencontrés en studio autour de quelques
machines (un sampler, un Roland TR8 et deux Analog Four), les deux producteurs
Maelstrom (alias Maël Péneau) et Djedjotronic (Jérémy Cottereau) décident de prolonger en
live leur rencontre. Le duo électro et techno des deux artistes du label Zone (celui de The
Hacker) s’appellera Lost Echoes et ne jouera que des sets d’impro complète sur machines
analogiques. Le double défi de travailler sans filet et de se connecter aux réactions de la
salle…
MAREK HEMMANN LIVE (ALLEMAGNE)
La techno minimale est propice aux oxymorons : dénudée et dense, abstraite et évocatrice…
Marek Hemmann est devenu musicien pour prolonger ses sensations en club – là où la nuit
se troue de rais de soleil inattendus et d’images imprévisibles. Est-ce étonnant, alors, que sa
musique ait la générosité de qui a beaucoup reçu ? Des rythmiques, des percussions, des
fragments de voix, des bribes de pistes instrumentales s’agglomèrent, se succèdent,
s’effacent, se croisent dans ses titres efficaces et classieux, hédonistes et érudits. Basé à
Berlin, Marek Hemmann en incarne la techno contemplative et romanesque.
Samedi 16 avril – Les 22 Ouest et Est – 21h00 à 1h00 – 15€
ALPHA WANN (FRANCE)
Après les trois albums et les tournées qui ont constitué la belle épopée du collectif parisien
1995, Alpha Wann a décidé de voler de ses propres ailes. Et dès son premier EP produit en
2014 par Hologram Lo’ et VM The Don, Alph Lauren, il a atteint une bonne partie de ses
objectifs : faire reconnaître la classe singulière de son flow méthodique, clair et tranchant.
Mais, également mobilisé par la direction artistique du label Don Dada, il prend son temps
avant d’envoyer la suite…
CHYNO (SYRIE)
Nasser Shorbaji devait devenir un Syrien mondialisé du nouveau siècle et, dans une vie
nomade des Philippines à l’Espagne, il avait commencé une carrière de banquier. Mais il a
préféré affronter le monde réel en choisissant ses armes : d’abord avec le groupe hip hop
libanais Fareeq El-Atrash puis en solo sous le nom de Chyno, il pose son regard de rappeur
sur une époque aussi terrifiante que féconde. En anglais et en arabe, son rap rompt avec
beaucoup de clichés sur le Proche-Orient.
PANAMA BENDE (FRANCE)
Tous venus de Paris et de sa proche banlieue, Ormaz, Lesram, Aladin 135, PLK, Asf, Zeurti
et Elyo se sont rassemblés sous la bannière de Panama Bende. Aussi divers et bigarré
stylistiquement que les précédents grands groupes rap de la capitale (Saïan Supa Crew,
Sexion d’Assaut, 1995), ce collectif qui ne tient pas dans sa poche son drapeau parisien
excelle dans suffisamment de directions à la fois pour faire de 2016 une année féconde. Et
déjà le Printemps de Bourges…
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NOVELIST (ROYAUME-UNI)
À dix-neuf ans, Novelist incarne la frange la plus turbulente et novatrice du grime. L’enfant de
Lewisham, quartier du sud de Londres, n’a pourtant pas une discographie imposante. Mais il
s’est fait entendre au micro de toutes les radios ouvertes d’Angleterre et son ascension
foudroyante est accompagnée de vidéos virales parmi lesquelles on ne distingue guère
l’esthétique des films « officiels » des Youtube pirates. Porté par la rue, un successeur
potentiel pour Wiley, Flow Dan ou D Double E…
TOKEN (USA)
C’est l’histoire exemplaire du gamin de quatorze ans passionné de rap qui poste sur internet
ses vidéos et accumule des millions de vues… L’aventure de Token est une success story
2.0, portée par un gamin de Boston à la virtuosité troublante, dont les textes tiennent parfois
autant de Woody Allen que d’Eminem. Mais beaucoup de personnalités de la scène rap
américaine lui ont apporté un soutien enthousiaste et l’étoile de Token n’en finit pas de
monter
STORMZY (ROYAUME-UNI)
Stormzy n’est pas seulement fascinant par sa stature de colosse hiératique. Ce jeune héros
du sud de Londres est considéré comme une des plus belles promesses du grime et du rap
classique britannique, mais aussi comme la synthèse de plusieurs traditions à la fois : la
musique urbaine venue des États-Unis, l’art enflammé des orateurs de Hyde Park Corner et
à la dub poetry des Jamaïcains de Grande-Bretagne… Ses vidéos enregistrées dans la rue
sont des leçons d’aisance et de profondeur et ses live sont toujours impressionnants.
MHD (FRANCE)
Révélé par la série de vidéos AfroTrap, MHD est autant un phénomène viral que parisien :
chez lui s’additionnent tout l’hédonisme radieux des musiques de danse africaines et la
hâblerie souriante du rap en maillot Paris-Saint-Germain. Mais l’énorme gimmick de son titre
Champions League est astucieusement généreux avec toute l’Île-de-France et le buzz qui
accompagne son ascension en fait une des sensations les plus prometteuses de 2016. Il a
commencé l’année par son intronisation en première partie de la tournée des Zénith de
Booba.
Samedi 16 avril – L’Auditorium – 17h30 à 21h – 25€
ALA.NI (ROYAUME-UNI)
Ala.ni a commencé à chanter très tôt, encouragée par ses parents, émigrés de l’île de
Grenade en Grande-Bretagne. Elle a assuré les choeurs de Mary J. Blige, Blur ou Andrea
Bocelli, beaucoup dansé et même été styliste, mais elle avait oublié que l’immense Hutch,
vedette des cabarets anglo-saxons de l’entre-deux-guerres, était son grand-oncle. En 2012,
elle réalise soudain que c’est sur ses pas qu’elle veut marcher. Et Ala.ni commence à sortir
des EP sur le label No Format! Un enchantement, entre Judy Garland, le folk et la musique
de chambre.
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EMILY LOIZEAU (FRANCE)
Turbulente et sereine, Emily Loizeau poursuit une carrière radieuse, moins soucieuse
d’éclats que de lumière. Elle prend toujours le temps que mûrissent les mots, les envies, les
rencontres, les plaisirs. Il faut donc attendre quatre ans, depuis Mothers and Tygers jusqu’au
printemps 2016, pour qu’arrive enfin son nouvel album. Et, comme depuis quelques années,
la merveilleuse Ophélie païenne de la chanson française est accompagnée par Olivier
Koundouno au violoncelle et Csaba Palotaï à la guitare.
RAPHAELE LANNADERE (FRANCE)
On l’avait d’abord connue sous le seul nom de L. Démarrage foudroyant avec son passage
aux iNOUïS du Printemps de Bourges 2010, un disque d’or, une couverture remarquée de
Télérama… Elle a voulu redevenir Raphaële Lannadère, comme pour affirmer encore son
envie de vérité, de limpidité, de justesse, de précision. Mais son deuxième album s’intitule L,
avec toujours cette voix cambrée, diamantine, à la fois tellurique et aérienne, si habile à
dessiner la carte d’un coeur fervent et aimant, passionné et rétif.
Samedi 16 avril – Le Palais Jacques Coeur – 21h30 à 22h45 – 25€
« LES NOCTURNES DU PALAIS JACQUES COEUR » AVEC LE SOUTIEN DU CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX
Le Centre des monuments nationaux est heureux de s’associer au Printemps de Bourges pour
accueillir quatre concerts au Palais Jacques Coeur, offrant ainsi à de nombreux festivaliers
l’opportunité de découvrir en musique la richesse du patrimoine français. Cette année un
nouveau cycle de créations originales autour du piano solo, avec Katerine, Dominique A et Jeanne
Cherhal, ainsi qu’une soirée un peu particulière où le fado s’invitera dans la cour du Palais, porté par
la voix de Katia Guerreiro, héritière désignée de la grande Amália Rodrigues.
JEANNE CHERHAL (FRANCE)
Quand Jeanne Cherhal a chanté pour la première fois au Printemps de Bourges, elle était
seule à son piano, un après-midi sur la scène de la Soute, à la Maison de la Culture, pour les
Découvertes 2001. Depuis, elle a imposé son écriture et sa voix dans le paysage de la
chanson en France et l’accueil fait à son cinquième album studio, Histoire de J, a amplement
confirmé sa réussite sur le long terme : une centaine de concerts heureux en quartet dans
des salles combles. Mais elle a voulu aussi retrouver les sensations du commencement et
ose de nouveau le piano-voix. Un retour – plus grande, plus belle.

Printemps de Bourges

22 Rue Henri Sellier - Bourges 18000