Interview exclusive : Von Pariahs by SoonNight

Interview exclusive : Von Pariahs by SoonNight

Ce vendredi 18 octobre, Von Pariahs se produisait sur scène à Nantes. Une occasion parfaite pour Dorian, reporter SoonNight, de se rendre sur place pour interviewer les membres de ce groupe pas tout à fait comme les autres. Immense merci à ces artistes pour leur accueil ! Retrouvez le reportage photo dans son intégralité juste ici !

Interview Von Pariahs 18/10/19 Stéréolux par Dorian Chupin

Pouvez-vous vous présenter ?

Sam, chanteur de Von Pariahs, britannique 30 ans marié, heureux dans la vie, encore plus aujourd’hui, on a sorti notre troisième album et puis RELEASE PARTY ce soir à Nantes.

Marco, 31 ans rennais à la base, guitariste du groupe. On a 4 autres compères avec nous Théo guitariste, Hugo à la basse, romain au clavier et guillaume à la batterie.

J’ai vu que le groupe était à la base vendéen ou nantais.

Moi à la base je suis arrivé en Vendée quand j’avais 9 ans. On dit qu’il est vendéen car on s’est rencontré en Vendée. A l’âge de 18 on est venu sur Nantes pour les études. Le groupe commençait à prendre plus d’ampleur à la fois au niveau du public et professionnel. On s’est consacré très vite à fond à la musique. Cela fait 10 ans que l’on habite sur Nantes. On est quand même pas mal attaché à la ville. On ne renie pas du tout la Vendée car c’est là d’où l’on vient et là ou on s’est rencontré. Le projet s’est concrétisé sur Nantes. C’est vraiment pendant l’adolescence que l’on a trainé dans les mêmes soirées, on a eu des affiné musicale très rapidement.

Que signifie le nom du groupe ?

Je pense que l’on a essayé de trouver le nom le plus difficile quand les gens le comprennent. Il y a quand même une signification derrière. On se sentait vraiment comme des parias à la base quand on avait 16 piges et qu’on a choisi ce nom. Par ce qu’on faisait du rock en Vendée. Les gens en Vendée préféraient plus aller voir des concerts de reggae ou électro mais pas de rock. On a eu un peu du mal et on avait l’impression d’être les outsiders, les délaisser. Le « von » est pour une connotation allemande pour la musique un peu froide. Une particule signifie « de », c’était se donner un nom ou de noblesse.

Vous avez récemment présenté votre nouveau projet, est-ce que vous pouvez nous raconter son histoire ?

Ça a duré 3 ans, on s’est retrouvé en studio à Trempolino à Nantes. On a d’abord juste « jamé » ensemble, ça a donné des sessions que l’on a enregistrées puis découpées. Avec ces découpages, on a construit des chanson (une 20ène à la base). On a décidé de les confier à une personne extérieure au groupe, chose que l’on n’avait jamais fait avait. On a rencontré Éric Pasquereau, artiste nantais, il a plusieurs projet, papier tigre patriotique Sunday. ON lui a demandé de venir intervenir sur notre musique et de proposer des arrangements. C’était le deuxième processus qui a duré un an. ON a gardé 14 chansons et 10 sur l’album.

Je vois qu’il y a eu 3 ans entre les deux albums, est-ce que c’était voulu ?

On était sur la fin de tournée du 2ème album, on aurait pu faire nos morceaux tous seul mais on a voulu faire les choses différemment et prendre plus le temps. De bosser avec différentes personnes de déchirer les morceaux et de les recoller.

Est-ce qu’il reste dans le même genre ?

Ça ressemble un peu plus au premier, il est plus post punk, cold wave année 80, des rythmes et mélodie plus poussés. Notamment grâce à Éric qui nous a fait prendre de chemins que l’on n’aurait pas forcement penser prendre. Il avait d’autres idée d’arrangement de rythmes. Typiquement, il y a un truc qui m’a marqué, il y a une chanson que l’on avait écrite avant lui, c’était du Von Pariahs, c’était un rythme, un tempo, une couleur semble au premier album. Il nous a proposé de ralentir le tempo de 30 points de passer de 120 bpm à 90. C’était chelou. ET résultat il est sur l’album, il s’appelle Drinks. En baissant à ce tempo là ça nous a fait redécouvrir le morceau et ça nous a ouvert à d’autre possibilité. ON a toujours le coté froid de Von Pariahs et on ne perd pas notre identité. C’est l’album le plus aboutie que l’on ait fait, on ne s’est vraiment rein refusé. On avait peut-être des aprioris et on a découvert de sonorité et des nouvelles façons de faire.

Est-ce que depuis que vous avez commencé, vous avez u souvenir qui vous a marqué plus que les autres ?

Marco : ON a pu pas mal voyager, notamment en Hongrie, à la réunion au Canada. Je m’en rappelle juste au Canada, je me souviens de l’hôtel au 15ème étage avec une piscine, une petite serviette alors que l’on vient juste pour un concert. Autre chose à la réunion, on a pu se payer des vacances avec le groupe pour voyager u peu.

Sam : Moi c’est plus en rencontre au gros festival, on a rencontré Blur au Eurockéennes. Après on est allés voir My Bloody Valentine qui jouait. Le mec de TAME IMPALA ON a fait le concert et je me sentais comme un gosse. Tu as que des mecs mythiques autour de toi.

Est-ce qu’il y a des groupes qui vous inspire aujourd’hui ?

C’était les groupes que l’on écoutait à l’époque, genre les Strokes, Arctic Monkeys, Iggy Pop ça peut rester une référence, lui qui est encore là. C’est quand même une putain de bête. Je me nourri tout le temps d’autres groupe. J’adore aller voir de nouveau petit groupe à Nantes.

Après ce 3ème album, est-ce que vous encore des projets ?

On va essayer de tourner un maximum avec le 3ème, on espère que ça va durer longtemps. Sortir de la France aller à l’étranger, mais aussi des endroits en France ou ne sommes pas encore aller. La ou il y a des associations qui se bougent pour faire des concerts. ON a de la chance de passer à Stéréolux et on passe dans d’autres endroits comme ça en France mais l’idée c’est de jouer des concerts, pas juste être dans des bonnes condition et jouer des concerts de temps en temps.

Niveau étranger, est-ce qu’il y a des pays qui vous donne envie ?

Moi j’aimerais bien aller en Asie, là-bas les gens ils sont ouf, ça marche hyper bien donc il faut que l’on y aille. Amérique du sud, Canada on a fait mais les Etats unis non.

Nous on fait ça c’est pour jouer devant des gens.

Merci à Von Pariahs pour cette interview très sympathique, et pour la qualité de leur concert. Ils ont mis le feu à Nantes. Un moment intense que Dorian n’est pas près d’oublier !