MELTING SOUL pres. FOLIAGE RECORDS

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Vendredi 5 février

DJ Spen (Code Red /Defected / Us)
David Harness (Thread / HarLum Musiq / Us)

Dj Spen et David Harness, deux grandes pointures US de House Music, viennent enflammer le Djoon ce vendredi….

À ne pas manquer!!!!

INTERVIEW de David Harness

Peter Henry: Quel a été ton premier contact avec la house music? Tu as été séduit immédiatement?

David Harness: C’était à la soirée Club Metro dans le sud de la Californie. Un DJ qui s’appelle Pat D (And The Jack Factory) jouait ce que j’ai découvert plus tard être de la freestyle house. À la fin des 80’s la freestyle house cartonnait dans mon quartier. Pat D jouait « So Scandalous » de 2 Puertoricans, A Blackman & A Dominican. I was hooked.

P.H: Racontes-nous un jour normal dans la vie de David Harness.

D.A: Je ne suis pas très sûr de savoir ce que c’est. J’imagine que ça doit être bosser en studio, faire des courses, me détendre chez moi avec mes chiens.

P.H: Que penses-tu de la scène actuelle? C’était mieux avant?

D.A: Je crois qu’elle est bien plus petite qu’il y a 5 ou 10 ans mais don’t get me wrong, la house continue d’avancer. De nos jours le business semble saturé de soirées pour un public trop restreint. Dans les 90’s on organisait des soirées dans d’énormes clubs. Aujourd’hui on est un peu plus underground. Ça dépend aussi d’où tu vis. Si tu sors en Europe ou en Asie, c’est très différent de ce qui se passe aux USA. Le clubbing aux States est devenu trop clean, VIP, très superficiel, tu danses sur des lits, ce genre de conneries. Où sont passés la musique et les sound systems?

P.H: Racontes-nous une soirée que tu n’oublieras jamais!

D.A: Il y en a trop pour toutes les citer. Je dirais les quelques fois où j’ai joué au Pride Festival de San Francisco, au Club Universe, ma première fois au Southport Weekender*… Et bien sûr lorsque j’ai eu la chance de jouer avec certains de mes mentors, de rencontrer et de voir des célébrités s’éclater sur mes sets.

P.H: Des projets pour l’avenir?

D.A: J’espère pouvoir finir et sortir mon album d’ici l’été 2010. Des nouveaux remixes, des featurings, et une compilation. Continue branding all things David Harness!!!!

P.H: Qu’est-ce que tu ressens quand tu entends « Put Your Hands Up For Detroit »?
D.A: Où sont mes bâtons lumineux? Oh non, j’espère que personne ne me voyait avec mes bâtons lumineux!!

*Southport Weekender: Le plus grand festival anglais de Soulful, de funk et de disco.
Interview recueillie par PETER HENRY patron du label FOLIAGE.

INTERVIEW de Dj Spen

Djoon: Quand a eu lieu ton premier contact avec la house music?

DJ Spen: Je suppose vers 1983.

D: Tu as tout de suite aimé?

S: Oh yeah. Je crois que c’est le titre « Dum Dum » de Farley Jack Master Funk qui m’a contaminé. C’était et c’est toujours un titre à part.

D: En 1989, Tu rejoins Basement Boys Records, aux côtés de Teddy Douglas, Thommy Davis et Karizma. Pourquoi as-tu décidé de quitter le label?

S: Eh bien, juste pour remettre les pendules à l’heure, les Basement Boys originaux étaient Teddy Douglas, Jay Steinhour, et Thommy Davis. Ils ont commencé en 1989. Je les ai rejoins en 1990 et Karizma n’est arrivé qu’en 1996 ou un truc comme ça…
Je suis parti car au bout d’un certain temps j’ai fini par m’ennuyer. Après plus de 10 ans passés avec les Basement Boys, j’ai senti qu’il était temps de partir.

D: Y a-t-il de jeunes producteurs que tu aimes?

S: Yass (s’il peut encore être considérée comme un « jeune » producteur), Master Kev & Tony Loreto, Rocco & Souldynamic.

D: Pourrais-tu nous raconter une soirée que tu n’oublieras jamais ?

S: Oh il y en a eu un paquet. L’une des meilleures de ma carrière a eu lieue un lundi de Pâques, en 2001 lors de la soirée Freakazoid à Melbourne en Australie. Malheureusement elle n’existe plus aujourd’hui. J’ai joué pour un tas de grosses soirées depuis… Mais pas de meilleures.

D: Que peut-on attendre de DJ Spen?

S: Le LP MuthaFunkaz qui sortira mi-2010. Je dois aussi terminer un remix pour Strictly Rhythm (Susu Bobien « You Dont Know ») et un autre pour Defected. Ensuite mon crew et moi nous consacrerons à MuthaFunkaz.
Avant ça on va sortir quelques releases sur Code Red, l’un par The Jersey Maestros appelée « Shine On », ainsi qu’un titre de Yass qui s’appel Esprit. Donc dans l’ensemble on est très occupés.

D: De toutes les productions sur lesquelles tu as travaillé, laquelle serais-tu prêt à transformer en sonnerie de portable?
S: Gabryelle !

Interview recueillie par le Djoon.

www.myspace.com/theoriginaldjspen
www.myspace.com/davidharness
www.myspace.com/foliagerecords
Djoon
22 boulevard Vincent Auriol
75013, Paris – Métro Quai de la Gare
À partir de 23h, entrée 12€