Rock en Seine, le bilan 2014
Le dernier grand rendez-vous parisien de l’été a donné son clap de fin sur sa 12ème édition. La fête fut grandiose, les concerts à couper le souffle et un public qui a répondu présent avec « un week end d’avance ». Comment mieux finir l’été ? Artic Monkeys, Lana Del Rey, Portishead, The Prodigy ou encore Queens of the Stone Age sur une même affiche, à Paris, ça fait plaisir. En quelques chiffres : 120 000 festivaliers, 2 500 campeurs & 150 min rockeurs. C’est un sold out total avec un nouveau record de fréquentation. Je vous laisse écouter l’intervention des directeurs du festival pour la conférence de bilan…
Lors de l’annonce des dates pour l’édition 2015, le questionnement des 4 jours évoqué il y a quelques années est revenu sur le tapis. La porte n’est pas fermée d’autant que la croissance du festival est arrivée à son maximum : « Ce n’est pas fini dans notre tête, mais on est à la 12e édition. On arrive enfin à notre maximum. Il ne faut pas oublier qu’on est parti d’une journée à 20.000 personnes… Un festival se construit sur le temps. La question est de savoir si on a la proposition artistique sur 4 jours. Le site le permet, mais on ne le fera que le jour où ce sera le moment. Tout au long de la vie de Rock en Seine, on a affiné à chaque fois, ajoutant des scène. Cela fait 4 ans qu’on a ajouté une 4e scène. Si on fait complet cette année, cela reste assez nouveau. On a toujours fait les choses sûrement et prudemment. On ne va pas s’enflammer à faire 4 jours pour faire 4 jours. C’est déjà difficile de se renouveller tous les ans, donc la programmation artistique doit aussi être là ».
Économiquement, le festival est une énorme entrée pécunière pour la région île de France dont les fondateurs ont remercié le soutien de Monsieur Huchon, président du conseil régional. Le festival s’autofinance 70% par la billetterie, le reste étant principalement financé par des partenaires privés. « Il y a environ 40.000 personnes sur le festival qui viennent en Ile de France sur un week-end parce qu’il y a le festival. Cela représente plus de 10 millions de retombées sur le territoire francilien », dixit François Missonnier ajoutant que le festival met en place des processus de rapprochement avec les entreprises et les mécènes.