Exclu SoonNight : Waste dévoile le clip de Bright Light

Exclu SoonNight : Waste dévoile le clip de Bright Light
Le nom Waste, littéralement "Gâcher" s'est imposé comme une évidence à Edwin, le chanteur et co-fondateur du groupe. C'est devenu un sujet d’obsession et a nourrit ses écrits et aspirations poétiques. Après avoir gagné le tremplin Fallenfest en 2013 et un EP, le groupe s'exile à Londres pour s'enfermer en studio – pour un nouveau son ? En exclusivité sur SoonNight, le groupe Waste a souhaité vous faire découvrir le clip d'un des titres de l'EP : Bright Light…

Si vous ne les connaissez pas, cette petite interview sera parfaite pour découvrir leur univers 😉 De plus, ils seront en concert à Paris, le 26 janvier au Bus Palladium.
 

Waste a une connotation très négative, pourquoi ce choix de nom pour un groupe, c’est bizarre, non ?
 
Il est vrai que le nom du groupe a une dimension pessimiste. Il provient de notre manière de voir le monde, du regard que nous portons sur les humains. C’est cela qui nous pousse chaque jour à raconter des histoires à travers la pop musique et à être joyeux.
 

Si vous deviez donner 3 adjectifs pour qualifier votre genre musical…
 
Dense, fédérateur, électrique
 

Vous êtes les grands gagnants du tremplin Fallenfest ? Qu’est-ce que ça vous apporte ?
 
Nous avons remporté le tremplin en juin 2013 et avons, avec le prix financier produit un clip. C’était une belle expérience. Il n’y a malheureusement pas de suivi après ce genre de concours même pour le vainqueur. 
 

Pourquoi avoir participer à ce tremplin en particulier ?
 
Nous voulions gagner en expérience scénique et jouer sur de belles scènes (La Cigale, Divan du Monde , Alhembra..) c’est ainsi que nous avons participer à ce genre d’événements  à nos débuts, malgré le format discutable.   
 

Lees Road est le nom de l’EP mais était également le nom de votre rue d’habitation à Londres. Qu’a-t-elle de particulier ?
 
C’est une rue très typique de Londres, elle n’a pas réellement d’originalité mais c’est cela qui donne tout son charme car elle correspond parfaitement à l’idée que l’on peut se faire d’un quartier anglais. Nous y avons installé notre studio d’enregistrement et passé deux années à travailler sur les mélodies, la production, les écrits.
 

Une anecdote ?
 
C’est à Londres que nous avons fait la connaissance d’Henri Herbert, pianiste du groupe Jim Jones Review qui est venu nous voir plusieurs fois en concert à Shoreditch. Appréciant notre musique, il nous a distillé pas mal de conseils scéniques et musicaux.
 

Vous avez vécu loin de tout votre entourage pendant 2 ans, pour cet exil ? Produire en France pour vous, c’était compliqué ?
 
Nous avions besoin d’un bol d’air frais, de s’évader pour se construire, de prendre du recul par rapport au paysage français. Nous voulions passer du temps pour travailler sur notre musique, affiner ce mélange entre la britpop et l’éléctrodance française. C’était une expérience formidable, et ce n’est pas si loin de la France pour revoir les proches.
 
  
Quel serait le leitmotiv de cet EP ? Qu’avez-vous voulu transmettre comme message ?
 
Nous n’avons pas de message, nous ne supportons plus ce flot de groupe qui arrive afin de « clamer » leur message au monde et la marche à suivre. Nos chansons sont des fragments de vie, d’envie, d’utopie. Nos textes sont des bribes d’histoires, une certaine description du monde dans une continuelle aspiration à la poésie. La musique et l’art en général sont des amplificateurs d’émotions, le but est la sincérité.
 
 
Vos influences sont très traditionnelles : Radiohead, Daft Punk Red Hot & Dr Dre. Si vous deviez en citer une autre un peu moins conformiste, laquelle serait-elle ?
 
Nous sommes fans d’éléctro, nous adorons le duo Néerlandais Weval et le canadien OnPlanets. Avishai Cohen pour le jazz. Jordan Rakei pour la soul.
 

Next step pour Waste…
 
Finir le Lees Road Tour qui s’étendra jusqu’à l’été à travers toute la France et l’étranger, terminer la production de notre deuxième opus, prendre du plaisir. Merci à vous!

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