La folie Jungle à Sziget
Dans le public du Sziget, on m’a demandée moult fois à quoi ressemble le style de Jungle. Rien à voir avec la Jungle ou les cris de la jungle. Jungle, c’est un collectif, un band anglosaxon recherchant à mettre en avant leurs cultures urbaines mais également leurs influences ultra funky, electro, pop and co.
Je me rappelle encore la première fois que j’ai pu voir Jungle en concert. J’eus la chance de les entendre à Paris, lors d’un showcase privé Virgin Radio, au Bus Palladium. À mon avis, les murs du Bus s’en rappellent encore tant les gens ont dansé, sué sur les rythmes endiablés des anglais. Rare, j’ai transpiré de la sorte en concert à Paris, il règnait une telle effervescence, une magnifique connexion avec le public parisien. Eux aussi sont fans de la France! Cette année, ils ont écumé les plus beaux festivals mondiaux de Glastonbury à Bonnaroo.
C’est au Sziget, que je suis partie à leur rencontre pour la toute première fois. On m’annonce cash à la porte de la conf room que chaque média à 5 minutes top chrono. À peine franchie l’entrée que j’entends les rires complices de Thomas & Josh. On sent direct les good vibes pour une interview qui s’annonce des plus comiques. Après les présentations, on part des délires de languages en français, où l’on apprend qu’ils sont blagueurs, je l’ai flairé. Ayant un temps restreint, je décide d’orienter l’interview sur leur première venue au Sziget. Et finalement, elle a vite dévié sur leur expérience en France et particulièrement aux Transmusicales de Rennes où cet event a été un révélateur sur ce qu’ils aimeraient faire dans le futur : des TOURNÉES! Je n’en dis pas plus, l’audio vaut le détour…
Au Sziget, ils ont réussi une fois de plus à se mettre le public dans la poche. La tente A38 a tremblé au passage des anglais grâce à leurs titres phares comme Busy Earnin’, Time ou encore The Heat. La semaine prochaine, ils seront en France au Cabaret Vert à Charleville Mézières puis Rock En Seine.
crédit photo cover : Rolling Stones
