Ultra Miami, le flashback!

Ultra Miami, le flashback!

J’entends d’ici les sons de cloches ‘elle écrit son article sur l’Ultra 1 mois après l’événement, blablabla’! Si j’ai souhaité attendre avant d’écrire ces articles, c’était pour comparer avec d’autres événements que je couvrais par la suite.

Après avoir vécu Snowbombing & Coachella, mes esprits sont plus clairs sur l’UMF. Ce festival que je couvre depuis 2010 m’est devenu totalement familier. Le Vendredi est le jour des retrouvailles entre tout le monde. Dans les backstages l’effervescence règne. Les premiers guests font leur apparition. Via l’application téléphone, disponible sans wifi, on se crée un programme chargé pour ne rien louper. En ce qui concerne MON programme, j’ai débuté les hostilités avec Diplo sur la Main Stage. Le grand blond de la Trap a réussi à enflammer la Mainstage par son set trap. Il a playlisté ses amis Dj Snake, Major Lazer, Skrillex et j’en passe. Le public jumpait, jumpait, jumpait….
 

Ensuite, Datsik prit les commandes de la Worldwide Stage, une scène magnique sous dome, ouverte sur les côtés avec vue sur les buildings proches. Je trouve que la moyenne d’age à cette scène est relativement jeune, aux alentours de 21 ans, pas plus. Le son tabasse fortement. Heureusement qu’au même moment, Marco Carola était à la Carl Cox Stage. Son set mélangait de la techno à l’ancienne avec quelques bombes en test pour 2014. Carola, toujours égal à lui même… Quelques minutes plus tard, le jeune allemand Zedd, arriva sur la Main Stage avec une entrée plus romanesque. Son premier titre fut Spectrum – Gregori Klosman & Tristan Garner Knights remix. Les drapeaux virevoltaient dans le ciel, les gens chantaient. L’ambiance était électrique! J’avais du mal à me déplacer avec mon matos tellement les gens étaient captivé par Zedd. En milieu de soirée, la chanteuse M.I.A prit le contrôle de la Live Stage. Au cours de son show, elle a interprété Y.A.L.A, Bring the Noise & j’en passe. Et qui pouvait on croiser à ce moment même dans les coulisses, à se déhancher sur les hits de la chanteuse ? Le mannequin star Cara Delevingne, remise de ses vacances de folie avec sa chérie.
 

Après une petite pause bien méritée sur le yatch réservé à la presse et aux artistes, je mis les voiles vers la main Stage où Eric Prydz allait ambiancer Miami par un set vocal, totalement swedish! Mais le plus impressionnant dans son se fut les jeu de lumières, lasers et videos pendant son set. À mon avis, c’était le travail le plus abouti du jour visuellement parlant. Tout était calé au millimètre près. Il a également testé quelques tracks qui ont séduit le public donc à voir s’ils vont sortir cette année! Les bouchons humains commencent à se former à cette heure tardive à l’Ultra. Mais il fallait que je rejoigne au plus vite la Carl Cox Stage pour le set de Luciano. L’an dernier, sur cette même scène, le dj suisse avait emballé le public avec un set techno ultra éclectique dont lui seul à le secret. Pour cette année, son set regorgeait de nouveaux titres, méconnus de tous mais qui ont eu un franc succès. Ensuite, changement d’ambiance complet avec MGMT sur la Live Stage. Le band a enjoué les foules avec leurs titres, devenus des hits – Kids, Electric Feel et j’en passe… Avec la nuit tombée, les éclairages de la scène mettent en valeur les artistes.
 

Il m’était totalement impossible de louper l’un des premiers artistes américains à m’avoir fait confiance, dans ce milieu – Kaskade. Comme à son habitude, le « David Guetta » made in US a galvanisé les foules sur la MainStage avec ses titres vocaux que tout le monde chante comme des hymnes. Par contre avec lui, peu de surprises au niveau de la tracklist, il joue unique ses titres, remixes ou titres des potes. Après cette parenthèse US, j’ai rejoins mes amis à l’Underground Stage pour le set de Jamie Jones, totalement déjanté associant des sons techno avec des sons deep. Comment quitter l’Ultra sans voir notre maître à tous, Carl Cox! Cela est totalement impossible! Le public affluait de toute part pour entendre sa musique. Il a mis en valeur la musique des autres tels que Elio Riso, Gabriel Ben ou encore Floorplan. Avant de prendre le bus du retour, j’ai fait un crochet vers la Live Stage pour soutenir un français Gesaffelstein. Ce dj me fera toujours halluciner, en mixant avec costard! Le son fut très dark. Il a joué énormément de sons de Bromance, et le public avait l’air assez réceptif malgré l’heure tardive…

En conclusion de ce 1er jour, le niveau musical est moins élevé sur la Main Stage contrairement aux autres scènes, mais visuellement elle dépasse tout le monde!

Track Of The Day

 


#OnTourWithAngie