Mon Electro Solidays
Hé oui, une fois de plus, le festival solidaire Solidays a fermé ses portes mais nous avons de beaux souvenirs dans la tête. Pour ma part, mon Solidays débuta quelques heures avant l’ouverture des portes avec la rencontre de Paul Kalkbrenner dans un magnifique hôtel du 16ème arrondissement, vous retrouverez son interview plus bas. Solidays a offert cette année une palette musicale large, voici mes chouchous en electro.
Paul Kalkbrenner
La superstar allemande a officié Vendredi, en clôture de la scène Paris. Pendant 2h, il nous a offert son nouveau show qui accompagnera l’album 7, sortie prévue en Août. Bien entendu, il nous a sorti ses classics techno qui ont fait sa réputation entremêlés de titres de son nouvel opus. On sent réellement une différence de style entre 7 et ses anciens tracks, car sa techno soft a mis plus les voiles vers le mainstream, trop cheesy à mon goût. Par contre, il a usé de vocal lines anciennes qui ont fait les belles heures de la musique dans les années 70/80 en incorporant D-Train, Jefferson Airplane et Luther Vandross. Au cours de l’interview, il m’expliqua son choix de cet album, c’est pour conquérir de nouveaux marchés tels que les US et l’Australie où son nom est peu connu. Visuellement, Paul K nous a fait vivre de beaux moments mêlés à des kicks lanscinants.
credit photo : Sophie Fremy
Thylacine
Tout juste revenu de son expérience Transsibérienne et après avoir enflammé la Gaîté Lyrique avec un show exceptionnel en 360°, le jeune angevin a bluffé le public parisien, une fois de plus avec son univers soupoudré de saxophone. Lors de son voyage au coeur du Transsibérien, il a pu s’imprégner une nouvelle culture et ainsi intégré de nouveaux éléments à sa cuisine qu’il a servi aux festival-goers des Solidays. Cette musique régit par des pads nous a transportés entre orient et occident, tenue par une vidéo puissante. Encore un coup de génie de sa part! Pour la peine, ré-écoutez l’interview faite quelques semaines avant son voyage transsibérien.
credit photo : Solidays
Worakls Band
Le même soir que Paul K, Worakls est venu bien accompagné pour conquérir le dôme des Solidays. Avec lui, la famille s’invite. C’est son papa himself qui joue la plupart des instruments. Après des débuts difficiles à cause de l’allumage, le public a été vite conquis par sa techno minimale ultra pêchue. Pour une aficionados de la musique classique, j’ai reconnu de belles influences comme Steve Reich ou Gabriel Fauré ainsi que des inspirations mozartiennes.
Rone
Mon dieu que la tâche était compliquée pour Rone. Le pauvre passait aux mêmes heures que IAM à Solidays. Il est vrai qu’il fallait un poid lourd de l’electro pour contrer ces mastodontes du rap/hip hop à la française. Sous le domino plein à craquer, il offre le live lié à son 3ème album ‘Creature’, fer de lance du label Infiné. Accompagné par un show light/laser puissant, il faisait jour sous le domino. Sa musique génère chez chaque être humain, sourire et une bonne humeur viscérale.
credit photo : Marylène Eytier
Fakear
Je vous l’accorde, encore lui! Mais ce petit bonhomme a toute mon admiration pour le connaître et il mérite sa reconnaissance. Lorsque j’étais dans le car régie, 15 minutes avant le début de son show, j’entendais crier ‘Fakear Fakear…’, telle une rockstar, rares sont les artistes de la nouvelle génération à fédérer autant. Depuis notre rencontre en Février dernier, dans le désert tunisien, j’ai suivi de près son évolution, ses déceptions face à son album qui sortira en Octobre prochain, je l’ai vu grandir encore et voir comment les média s’intéressent de plus à ce phénomène de musique electro. Je peux vous le dire, celui que vous avez vu jumper pendant 1h, était en panique totale à quelques secondes de monter sur scène. Il trépignait, nous a offert un magnifique saut en longueur à faire pâlir Carl lewis. Un réconfort auprès de ses proches et c’est parfait. Porté par l’amour donné par les festivaliers, Théo a donné un show hors du commun avec toute l’énergie qui émanait de lui. Niveau tracklist, la setlist de bouge pas avec les intemporels Morning Japan, Lune Rousse ou encore les tracks de son dernier Ep.
crédit photo cover : Nathadread Pictures
