Il était une fois Tomorrowland…

Il était une fois Tomorrowland…

Cette année, le festival belge a mis les petits plats dans les grands en offrant, à l’instar d’Ultra Music Festival l’an dernier, 2 week ends de festivité pour célébrer les dix ans!

Au commencement de ce festival à Boom, petite ville flamande, les moyens pour produire cet événement n’était pas conséquent, et surtout qui aurait pu imaginer que le temps d’un week end, cette ville si tranquille se transforme au cours de ces années en parc d’attraction EDM, l’un des plus connus et importants du monde.

En premier lieu, la Belgique est plus connue pour ces frites nommées ‘French Fries’ (hahaha), gauffres, chocolats et la bière que pour son investissement dans l’industrie de la dance music à l’échelle mondiale. J’aurais plus imaginé ce genre de festival en hollande, l’un des pays porteurs de cette industrie, car si l’on regarde de plus près les line ups proposés depuis de nombreuses années, 70% des artistes sont d’origine hollandaise. Mais en 10 ans, la Belgique peut dire merci à ID&T (Belgium) pour sa contribution au développement de ce bel événement, multi récompensé ces pairs. Car Tomorrowland, ce n’est pas seulement un line up, c’est également une scénographie, un univers qui est crée le temps d’un week end. Des mois d’investissement pour satisfaire les festivaliers venus du monde entier pour célébrer l’EDM comme il se doit.
 

Hier, ce fut le coup d’envoi du week end de célébration des 10 ans de Tomorrowland. Quoi de mieux ? Débuter en beauté avec 3 heures d’envoûtement avec Eric Prydz sur la Main Stage. Cette formule est appelée Daybreak session. J’aurais pensé qu’il prendrait l’initiative de proposer un son plus proche de Pryda que celui de Prydz, comme il avait pu le faire sur la Main de l’Ultra; mais le suédois a su conquérir le public présent grâce à une tracklist et une technique maîtrisée. En me promenant dans les allées du festival, je me suis arrêtée sur de nombreuses stages, il est difficile de tout apprécier en une seule journée. Carl Cox a posé ses valises avec ces potes à l’opposé de la Main Stage, juste devant la grande roue sponsorisée par Brussels Airlines, compagnie officielle du festival. Le programme de Cox est simple, le meilleur de la techno dite anglaise avec son amie de toujours Nicole Moudaber, Loce Dice, Adam Beyer et j’en passe. Le long de l’eau, des stages ont élu domicile telles que la Paradise proposant des artistes Deep/House/DeepTech avec Jamie Jones en tête d’affiche; ou encore la Lotto où s’est produit Shaan, le 1er dj indien a joué à Tomorrowland. N’oubliez pas découvrir son interview faite hier dans le Village Artistes du festival.
 

Je ne suis pas revenue à Tomorrowland depuis 2/3 ans et la scénographie est réellement plus poussée surtout sur les espaces VIP, qui sont aux couleurs de l’univers de la stage. Le plus impressionnant reste celui qui entourait la Carl Cox Stage, il était en forme de U et offrait un bel espace pour se détendre sur une playlist plus que maîtrisée. Mon regard est resté scotché sur la Mad Decent Stage car dès l’extérieur elle se différencie des autres. Appelée également ‘Garden of Madness’ on y trouve une piscine dans le VIP, de nombreux bouquets de fleurs suspendus et une scène à couper de souffle – ambiance jungle assurée!

Côté expérience, j’ai revu quelques amis comme par exemple Albin Myers qui mixait sur la Lotto stage, Roger Sanchez et sa team sur la Cafeina Stage, et j’ai pu mettre un visage sur un trio Trap hollandais que je connais uniquement par la voie virtuelle – Yellow Claw, de plus, ils ont fait une distribution de leurs dernières sapes au crew trap de la scène Mad Decent! En restant dans l’univers Trap, avec mon acolyte Juliette de Prysm Radio, nous sommes parties soutenir Dj Snake sur la Mad Decent Stage, scène de Diplo. Celui-ci mixait entre Dillon Francis & Diplo, duo de djs qui se produisait la veille au Zig Zag à Paris. Pour petite info, au dernier moment, Diplo a changé sa tracklist et intro au vue des tracks passés par ces prédécesseurs et puis nous a proposé une leçon de Twerk depuis le booth!!!! Dans les backstages, auprès de la Mad Decent, une descente de dj/producteurs comme Carnage, Steve Aoki, venus soutenir les potes mais également les frenchies de Dirtyphonics qui font un tabac aux US mais si peu connu dans notre pays. Ils font partie du crew d’Aoki 🙂
 


Crédit photo : Prysm Radio – Juliette Leigniel

Durant l’après midi, dans le village artistes, j’ai chillé avec Joachim Garraud et Ben, ensemble on a évoqué ses futurs projets, mais également Burning Man, lui qui est un grand habitué des lieux. Restez connectés sur les actus de Joachim car beaucoup de belles choses vont éclore. J’ai eu également la chance de revoir Rakesh, booker dans chez Anna Agency – en roster : Hardwell, Dannic, Dyro, Nicky Romero & j’en passe. Il m’a fait rencontré une Djette hollandaise aimant la Trap, le Hard Style. Tous les 3, nous avons discuté de l’avenir de l’EDM, et nos pronostics sur le prochain N°1 du Top 100 DJ Mag, Hardwell sera t’il détrôné ?

2 grands absents de la Main Stage en ce premier jour : Dada Life qui fut remplacé par Martin Garrix, pour lui ‘le rêve est devenu réalité’ et Avicii, remplacé au pied levé par Diplo…

Les 10 ans de Tomorrowland en quelques chiffres
35 000 campeurs à Dreamville par week end
60 000 festivaliers par jour
16 scènes
Plus de 400 artists
35 Hectares pour Tomorrowland
45 Hectares pour Dreamville
5 000 personnes travaillant sur Tomorrowland
1 million de bière vendues sur le 1er week end
12 000 pizzas préparées sur le 1er week end

#OnTourWithAngie