Tiësto

Tiësto
De son vrai nom Tijs Michiel Verwest, le DJ, remixeur et producteur de musique électronique néerlandais Tiësto naît à Breda, Pays-Bas le 17 janvier 1969.

Grand maître de la trance et de la techno, il est le premier DJ à avoir franchi la scène des Jeux Olympiques et l’un des meilleurs artistes néerlandais à avoir rassemblé des foules entières dans différentes parties du monde.

Des soirées scolaires au succès de « In my memory »

Adolescent passionné de musique, Tiësto décide de consacrer plus de temps et d’énergie à cette passion à l’âge de quatorze ans, au moment où il a commencé à mixer dans des soirées scolaires.

Poursuivant dans cette direction, il passe dans plusieurs clubs néerlandais à partir de 1985 avant d’atterrir au Spock, un petit club de Breda où il affinera son style quelques années plus tard. A ce stade de sa carrière, il joue surtout de l’acid house et du new beat et plusieurs morceaux de Madonna.

En 1994, le jeune DJ signe avec Basic Beat où il fait la rencontre d’Arny Bink qui le soutient à la réalisation de la fameuse série « Forbidden paradise » dès 1995. Son style plutôt hardcore va alors se transformer petit à petit en trance.

En 1997, après avoir quitté Basic Beat, Arny Bink et lui créent le label Black Hole Recordings, qui verra la naissance de la série « Magik ». Deux ans plus tard, il se joint à son compatriote Ferry Corsten pour créer le duo non moins populaire Gouryella et réalise la compilation « In search of sunrise 1 », le début d’une longue série.

Après quoi, Tiësto décide de s’envoler en solo et imposer son premier opus « In my memory » en 2001. Un album à succès qui sera suivi d’une série de reconnaissances tel que le Zilveren Harp Music Award et le Lucky Strike Dance Award du Meilleur DJ Trance décernés pour les prestations uniques de l’artiste.

De « Tiësto in concert » aux Jeux Olympiques

La renommée de Tiësto continue à monter en flèche dans les années 2000 notamment pour ses performances scéniques. En 2003, le DJ organise un méga-concert solo d’un minimum de huit heures dans un grand stade des Pays-Bas où il mixe devant 25 000 personnes.

Cet événement historique baptisé « Tiësto in concert » sera suivi d’une série de spectacles très remarquables faisant de lui le « DJ numéro 1 de la planète » de DJ Magazine pendant trois années consécutives.

En 2004, l’as des platines sort son deuxième album « Just be » contenant l’instrumental « Traffic » qui grimpe tout de suite au sommet des charts néerlandais et « Love comes again », qui devient la bande son d’une pub de Coca-cola.

La même année, le comité d’organisation des Jeux Olympiques d’Athènes font appel à lui pour concocter l’ambiance musicale de ces rencontres sportives après avoir été ébahi par son DVD « Tiësto in concert ».

Il devient ainsi le premier DJ à se produire sur la scène des Jeux Olympiques et à jouer en live devant des milliers de personnes et des milliards de téléspectateurs.

Suite à cette fabuleuse expérience, un album condensé de l’ensemble de ses fameux morceaux olympiques a été publié sous le titre bien adapté « Parade of the athletes ». Parmi les douze titres du recueil, citons « Athena », « Victorious » et « Adagio for strings » qui combinent l’esprit olympique aux styles classique et moderne de la musique.

La conquête internationale

Après Athènes, Tiësto entame une grande tournée latino-américaine vers fin 2004 avec sa compilation « In search of sunrise 3: Panama ». L’année d’après, on le retrouve toujours en Amérique du Sud, puis au Disneyland de Paris et dans divers coins des Etats-Unis, notamment à Los Angeles et Las Vegas.

En automne 2005, le DJ part à l’assaut de l’Europe Centrale et l’Europe Orientale avant de s’embarquer pour l’Afrique du Sud. En 2006, c’est le tour du continent asiatique car Tiësto crée l’ambiance au Japon, aux Philippines, en Chine et même en Malaisie où il fait la une du Grand Prix de Formule 1 de Kuala Lumpur.

Fort de ses succès scéniques dans ces différentes parties du globe, le DJ sort l’opus « Elements of life » en avril 2007. Pour le promouvoir, il va encore donner de nombreux spectacles à travers le monde dont le fameux concert d’Ipanema, au Brésil qui rassemble plus de 250 000 personnes.

Suite à ces grands moments spectaculaires, Tiësto enchaîne au Privilege d’Ibiza, le plus grand club du monde d’après le Guinness World Records.

En octobre 2009, le roi de la trance publie son quatrième album studio « Kaleidoscope » signé sur son nouveau label Musical Freedom. Pour sa promotion, le DJ crée Kaleidoscope World Tour, sa grande tournée mondiale de 2009 initiée avant la sortie du recueil.