Le Palais (Cannes) broie du noir…

Le Palais (Cannes) broie du noir…

L’article est paru ce matin dans les colonnes du journal Nice Matin… Selon le journaliste local, le célèbre Palais Club, situé sur le toit du Palais des Festivals de Cannes – et géré administrativement par la municipalité – risque bien de ne pas ouvrir ses portes comme prévu le 5 Juillet. L’année dernière déjà, l’appel d’offres émis par la Société d’Exploitation du Palais des Festivals (SEMEC) avait provoqué une belle pagaille sur la croisette, éjectant l’ancien staff cannois pour lui préférer un exploitant parisien (Laurent de Gourcuff). Suite à quoi les anciens gérants du Palais avaient d’ailleurs décidé de mettre sur pied le Gotha, qui doit aujourd’hui se frotter les mains à le lecture de ces problèmes judiciaires…

Car il s’agit bien d’un imbroglio judiciaire : à l’entre-saisons, M. De Gourcuff a revendu ses parts à un Cannois de 61 ans, Jean-François Raina, pour un montant de 400000 euros. Pourtant, à quelques mois de l’ouverture, ce dernier a appris qu’il n’était pas légitime aux yeux de David Lisnard, président de la SEMEC et premier adjoint au maire de Cannes… Une procédure devant le tribunal de commerce est toujours en cours mais le temps presse car les engagements pris par le club pour la saison à venir risquent de voler en éclat, que ce soit au niveau du personnel (près de 200 employés saisonniers) ou de la direction artistique.

 

Le journaliste azuréen relate ainsi dans son article que de gros plateaux artistiques avaient déjà été contractés, avec quelques uns des plus grands rappeurs (Snoop Dogg en première ligne) et DJ’s, pour un montant de plusieurs millions d’euros, dont la moitié a été payée d’avance. Ce qui provoque évidemment l’incompréhension à la fois de M. Raina (qui promet de se battre jusqu’au bout) et des différents managers d’artistes.

Même si le dénouement final est loin d’être connu, cette histoire de brouille administrative risque donc de coûter très cher et elle pourrait priver les quelques 3000 clubbers en moyenne par soir (sans compter les ultra-VIP qui foisonnent à Cannes l’été) de bien belles soirées… Sachant que le Palais est tout de même devenu en l’espace de 6 ans l’un des hauts lieux de la vie nocturne française durant les deux mois d’été.

> Lire aussi l’article paru dans le journal Nice Matin