Celien Schneider, un talent nouvelle génération!

Celien Schneider, un talent nouvelle génération!

À quelques jours de la fin du monde, SoonNight est allé à la rencontre de Celien Schneider, jeune artiste, compactant toute son inspiration dans un iPhone!

Tu es un petit nouveau, nous allons donc te faire découvrir au grand public grâce à cette interview. Tu as crée quand même un buzz, sur la toile, avec A Better Lie. Mais en deux/trois phrases, peux tu revenir sur ton parcours…quelque peu atypique d’après mes sources!

Il est vrai que mn parcours est loin d’être traditionnel. J’ai commencé le piano lorsque j’étais petit garçon, et comme tous les ptits, je me suis emmerdé. Le solfège, c’était barbant. Vers 15 ans, j’ai pris les devants et j’ai arrêté le piano classique et puis quelques années, j’ai repris le piano, mais cette fois-ci, avec beaucoup de plaisir. Je me suis mis à composer petit à petit, d’abord des musiques instrumentales. À 20 ans, j’ai commencé à composer des chansons structurées et à chanter par dessus, même si je chantais sans savoir réellement ce que je faisais. Le plaisir était grand et j’ai continué. Cela a pris une grosse place dans ma vie , à côté de mes études à Lausanne puis pendant mon Master à Paris. Et puis, pendant mes études à Paris, j’ai continué à faire des chansons de plus en plus sérieusement, j’ai été poussé par mes amis et j’ai rencontré quelqu’un qui m’a permis de faire ma première démo à 25 ans et j’ai signé en label, le mois suivant.

Donc Paris t’a un peu inspiré, si je ne me trompe.

Ouais, en tout cas, s je n’étais jamais venu à paris, mon chemin aurait connu d’autres horizons.

Paris fut une porte d’entrée dans la musique ?

Tout à fait! Même si je composais déjà, Paris m’a offert des opportunités très larges et importantes.

Quel genre de musique composais-tu lorsque tu avais 15 ans ?

Exclusivement de la musique instrumentale, similaire à Yann Tiersen. De la musique pianistique basique. Je m’amusais réellement, je composais des valses.

Et le classique, tu as complètement abandonné ?

Pas du tout! Le fait de quitter le classique, d’arrêter les cours, ça m’a permis de redécouvrir le classique d’une autre façon. J’écoute du Chopin, Schubert… Après les jouer au Piano, c’est une autre histoire!

Tes choix restent très axés sur le Piano!

Absolument! Tout tourne autour du piano. c’est un peu comme une obsession. S’il n’y a pas de piano dans une symphonie, je ne l’écoute pas.lol Après je ne les jouais pas au piano car je n’ai pas du tout le niveau. Ce fut un point d’entrée pour la composition.

À quoi ressemblait ta première démo ?

C’était uniquement des chansons qu’on retrouve dans l’album notamment Jupiter. Je pense que c’est la chanson qui m’a permis de signer en label.

C’est ta chanson porte-bonheur ?

Oui! (rires) J’avais également fait un petit clip car j’ai quelques potes photographes qui’ m’ont aidé. L’idée était toute bête mais ça collait parfaitement avec l’esprit de la chanson.

On va quand même revenir sur ton succès actuel A better Lie. Quelle a été ta principale inspiration ?

Je n’ai plus trop de souvenirs, pour être honnête. Je l’ai composé dans ma chambre d’étudiant à Paris. J’ai commencé à taper les 4 premiers accords de la chanson et je voulais faire quelque chose de rythmée, différente de ce que j’ai pu faire auparavant. Je l’ai écrite très rapidement, en une heure de temps.

Souvent, les premiers jets sont les meilleurs…

C’est ça 🙂 Par contre, l’écriture des paroles, ça été une autre histoire. Le refrain est venu, lui aussi, très rapidement, car ça donnait bien. L’idée était là, j’avais plus qu’à compléter les trous.

Tu préfères écrire en anglais ?

Je le fais complètement naturellement! Dès que je suis au piano à composer une mélodie, les premiers mots qui sortent, son en anglais. Ce qui m’intéresse vraiment, c’est de créer une mélodie et une fois que j’ai créée cette mélodie les mots servent uniquement la mélodie et non l’inverse et donc l’anglais fonctionne mieux que le français et puis parce que mes influences sont très anglo-saxonnes.

Les influences anglo-saxonnes ont beaucoup de succès avec la nouvelle génération, le français est peu prisé.

C’est clair que le français est un peu en galère, mais je m’en fous, je ne suis pas français (mais Suisse, ndlr) (rires).

Et anglais, moyen d’exportation ?

En effet, il ne faut pas se mentir!

Après ce buzz, l’album sera dans les bacs. Que va t’il arriver avec cet album ?

Sûrement une tournée… On verra!

La fin du monde est proche, quel rêve aimerais-tu accomplir ?

Gagner autant de prix qu’Adele! (rires)

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