Agoria & son EP Baptême

Agoria & son EP Baptême

Agoria dévoile « Baptême », titre qui « annonce ce que pourrait être sa seconde vie », comme il l’a confié à Beatport.

Contrairement à la première génération de producteurs de Techno, Sébastien Devaud aka Agoria est trop jeune pour avoir grandi avec les groupes de pop électronique comme Depeche Mode ou New Order. Son adolescence est plutôt marquée par l’explosion de la scène de Detroit et les grandes heures de la House américaine. En 1999, il commence à produire ses propres titres et connaît ses premiers succès dès 2001 avec « La Onzième Marche », suivi d’une série de maxis sortis chez Pias et d’un premier album, Blossom, en 2003 largement salué. Parfois musclé, ce premier opus lorgne vers l’Electro-House sur « Stereolove » ou « Spinach Girl », quelques années avant l’explosion de la French Touch 2.0. Séduit par les expérimentations en studio du jeune producteur, Tricky finira même par poser ses vers sur le trip-hop habité de « 2Thousand3 ».

Trois ans plus tard, c’est au tour de The Green Armchair de voir le jour. Si la techno décomplexée de « Code 1026 » enflamme les pistes de danse, Agoria réveille aussi les voix de Peter Murphy, leader charismatique de Bauhaus, et de Neneh Cherry. Avec des productions plus intimistes intégrant des textures classiques, il rencontrera un beau succès avec « Les Violons Ivres ».

En 2008, Luc Besson et Olivier Van Hoofstadt (Dikkenek) lui confient la bande originale du film Go Fast. Il y décline une sensualité nouvelle teintée d’ambient, de musique expérimentale et de sonorités organiques. Il convoque Scalde sur « Dust » et « Solarized », pour deux morceaux au confluent de la Pop et de la House Modern Classic.

Début 2011, il sort Impermanence, son troisième album studio, salué par la critique, sur le label InFiné, qu’il a cofondé en 2006. Sur ce disque, Agoria convie Seth Troxler ou encoreCarl Craig à collaborer sur ses productions. Deux ans après, le lyonnais revient avec un nouvel EP, Scala, sur le label phare Innervisions, fondé par Dixon et Âme. Un voyage house et éthéré qui sera un hit en 2013. En parallèle à ses propres productions et en l’espace de trois exercices, Agoria s’est imposé comme un nouvel expert des compilations mixées. Qui aurait osé mixer le thème deMulholland Drive avec l' »Experimento » de Carl Craig, une pièce de Raymond Scott et un morceau d’Onur Ozer, le « Loud Loud Loud » des Aphrodite’s Child avec des samples deFrench Kiss et LCD Soundsystem ? Cette ouverture à toute épreuve et cette curiosité perpétuelle sont devenues la marque de fabrique de chacun des projets d’Agoria.

L’année suivante il livre un nouvel EP sombre et dansant, Hélice, sur le label techno anglais Hotflush (Scuba, Recondite, George Fitzgerald,…) ainsi que deux remix remarqués pour Moby et Metronomy.
Aujourd’hui, Agoria travaille sur son 5e album et explore d’autres univers : le cinéma avecJan Kounen (Il joue aussi chaque année au Festival de Cannes), le sound design avecNicolas Becker (Gravity, collaborateur de Philippe Parreno) ainsi que l’art contemporain.

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