Acheter ou louer une voiture! Quelle solution ?

Acheter ou louer une voiture! Quelle solution ?

Aujourd’hui, obtenir un véhicule est synonyme d’investissement ; que se soit sur une longue ou courte période. Selon vos besoins et vos capacités, voici quelques informations.


Image : Pixabay.com

Une perte de valeur dès la première utilisation

C’est, à la différence d’un investissement immobilier, le principal désavantage lié à l’achat d’une voiture : celle-ci perde de sa valeur à l’instant où vous tournez pour la première fois la clé de contact. En moyenne, c’est 25% de sa valeur qu’un modèle neuf perd rien que dans sa première année d’utilisation. Selon certaines marques, seulement après quatre ans ! Pour BMW, celle-ci vaudrait encore 50% de son prix catalogue, quand une Fiat n’aurait une côte que de 35 à 40% de son prix d’achat. Si l’on ajoute l’entretien courant, l’essence, les péages et l’assurance, le budget a alors de quoi effrayer…

Pour économiser, roulé moins…

L’idéal serait d’habiter et travailler dans une grande ville, sans avoir à se déplacer plus de 15.000 à 20.000 kilomètres par an. Le véhicule neuve pourrait donc être amorti plus aisément ! A ces conditions, ne préféreriez-vous pas plutôt l’achat d’un véhicule d’occasion plutôt qu’une voiture neuve ? Le problème des Km restera le même mais économies seront faite dès l’achat !


Image : Tableau comparatif capital.fr

N'achetez que si…

vous acceptez de mettre votre voiture personnelle en location auprès de particuliers, via des plates-formes comme Drivy ou Koolicar. En louant son véhicule sept jours par mois sur OuiCar, certain utilisateur percevrait environ 147 euros mensuels brut. Suffisant pour amortir l’achat face aux autres formules de transport, tout en déclarant ces revenus au fisc (régime micro-BIC, avec abattement forfaitaire de 50%).

vous roulez plus de 25.000 kilomètres par an. Les coûts de location pourraient devenir alors trop élevés face à l’achat d’un véhicule. La location ne serait plus rentable.

… vous covoiturez. Cette activité est, rappelons-le, exonérée d’impôt tant que le montant facturé aux passagers ne dépasse pas le barème kilométrique en vigueur (soit environ 0,50 euro du kilomètre). Alors, convaincu ?