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Festival EUROPAVOX
Festival

Festival EUROPAVOX

07 juin 2014
  • 22€
  • Styles varies
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ELECTRO NIGHT à la COOPÉRATIVE DE MAI

20h – La Coopérative de Mai – 22€

:::ETIENNE DE CRECY présente SUPERDISCOUNT 3:::
Jamais deux sans trois. A la fin du siècle dernier (en 1996), dissimulé derrière divers pseudos et bien entouré (Air, Zdar, Alex Gopher), Etienne de Crécy imposait sa marque (jaune) en réalisant Superdiscount premier du nom, mariage parfait entre house, soul et electro et matrice de la fameuse touche française (© Grande-Bretagne). Aujourd’hui, après moult échappées solitaires couronnées de succès, Le Patron, toujours vert et flanqué des comparses Julien Delfaud et Gopher, revient avec ce troisième volet, une nouvelle fois guidé par l’hédonisme et l’euphorie. Alors, à Europavox, jonglant derrière son matériel analogique, le trio confirmera cet adage : avec De Crécy, on peut métamorphoser n’importe quel lieu en dancefloor géant.

:::MILKY CHANCE:::
Une rythmique nonchalante et une mélodie ingénue se donnent la main, portées par une guitare tout en bois. Sur la Toile, sur scène et ailleurs, cette ritournelle joliment intitulée Stolen Dance lance une invitation à laquelle personne ne résiste : esquisser quelques pas de… danse, un sourire aux lèvres Elle est l’œuvre de Milky Chance, tandem né en 2012 en Allemagne, dans la bourgade universitaire de Cassel. Depuis, Clemens Rehbein (guitare, chant) et Philipp Dausch (platines, ordinateur) n’ont pas chômé, trituré à l’envi la pop et le folk en leur flanquant quelques touches d’electro – et de reggae aussi. De ces rencontres inopinées est né Sadnecessary, premier album au charme insouciant, à l’allure légère mais aux chansons obsédantes. La Chance des débutants ? Peut-être… Mais surtout beaucoup de talent.

:::CARBON AIRWAYS:::
En 2010, du haut de leurs 14 et 15 ans, appliquant à la lettre la formule “la valeur n’attend pas le nombre des années”, Enguérand – alias Engus – et Eléonore Fernese s’enferment dans leur chambre bisontine pour maltraiter l’électro, transcender le rock et rêvent de marcher sur les traces des Américains Ministry ou des Anglais Prodigy. En 2014, sur le point de sortir son premier album – après cinq EP et moult remixes –, rompu à l’exercice de la scène (Trans Musicales, Bourges, Eurockéennes, Ultra Music Festival comptent à leur palmarès), la fratrie a réussi son pari : de déflagrations techno en mélodies hardcore, le tout souvent drapé dans la couleur noire, elle érige le tapage nocturne en art de vivre. Carbon Airways a une seule mission : faire décoller vos pieds du sol – attention aux vertiges !

:::COMAUSAURE:::
Il a pour lui l’insouciance de la jeunesse. Et un talent époustouflant. En douze mois et quelque, Comausaure s’est imposé comme une figure de proue de la scène électro clermontoise. Pris sous son aile par l’éminente structure de la cité arverne, Classical, ce garçon que l’on dit à peine majeur distille une musique électronique qui n’a de cesse de rimer avec cinématographique – oscillant, au gré des humeurs de son auteur, entre atmosphérique et hédonistique. Multi-instrumentiste accompli, il invente ainsi des bandes originales miniatures pour films imaginaires, donnant parfois l’impression que Depeche Mode reprend Ennio Morricone (à moins que ce ne soit l’inverse). Sélectionné parmi les Inouïs du Printemps de Bourges, Comausaure s’ingénie derrière ses machines et/ou ses platines à rendre vos nuits plus belles que vos jours.

20h00 – Club Erasmus+ (Petite Coopé) – Entrée Libre

:::GUDRUN VON LAXENBURG:::
Leur look est aussi improbable que leur patronyme. Mais rien de bien étonnant lorsque l’on connaît la genèse du projet, lié à un réveillon bien arrosé et très sonorisé. C’est donc lors du passage de témoin entre l’an 2008 et 2009, à Vienne, que Daniel Helmer et Julian Skone, rejoints ensuite par Christoph Mateka, ont fomenté l’idée de Gudrun Von Laxenburg. Avec comme unique devoir celui de faire danser les gens sans répit, dans la sueur et la bonne humeur, le trio concocte une “folie tekkno-punk”, cocktail explosif à base de batterie, vocodeur et synthés analogiques où les BPM ne descendent jamais en dessous de 170 ! Et il se murmure que lors de concerts évoluant entre surprises parties et happenings (lumières délirantes, projections au diapason), ces trois-là réussissent même à faire transpirer les murs. Et le plafond.

:::FINDLAY:::
Du haut de ses vingt-trois ans, mademoiselle Findlay – Natalie de son prénom – n’a pas froid aux yeux. Surtout, cette compositrice, chanteuse et guitariste (elle joue souvent sur une Vox Teardrop, comme Brian Jones ou Ian Curtis dans la vidéo de Love Will Tear Us Apart) a de la suite dans les idées. Sont là pour en témoigner ses trois EP, gorgés de chansons qui ressuscitent le glam à grands coups de riffs cinglants et de refrains percutants (Off & On, Greasy Love), et plongent le rock dans un bain de jouvence. Originaire de Manchester mais résidant à Londres, elle compte parmi ses proches collaborateurs le producteur Flood (Depeche Mode, PJ Harvey) et l’ex-guitariste de The Coral Bill Ryder-Jones. Elle a aussi un chat qu’elle a baptisé… Iggy : vous êtes donc prévenus, quelques Metallic K.O sont à redouter parmi les membres du public.

:::BABY IN VAIN:::
Un groupe dont la destinée a été prise en main par une agence de management nommée Volcano (volcan, pour les non anglicistes) se devait de jouer en Auvergne ! Voici donc Baby In Vain, trio danois féminin né en 2010 et dont l’âge cumulé est inférieur à celui du rock and roll. La valeur n’attendant pas le nombre des années, Benedicte (batterie), Andrea (guitare, chant) et Lola (guitare, chant) en distillent une version stoner, citant parmi moult influences Black Sabbath ou Mudhoney. Entre les années 70 et les années 90, leur cœur balance, et elles en profitent pour asséner des riffs de plomb et des mélodies primales, comme en témoigne une poignée de 45 tours vinyles chauffées à blanc. Déjà repérées par la presse internationale, récemment couronnées au célèbre festival texan South by Southwest, ces lolitas sont bien parties pour faire grand bruit.

:::LARRY GUS:::
Derrière ce pseudonyme à consonance anglo-saxonne, qu’il porte depuis 2006, se cache en fait un citoyen grec. L’an dernier, Panagiotis Melidis a épaté la galerie en réalisant, sur le très select label new-yorkais DFA Records, son deuxième album, Years Not Living. Inspirée, selon le principal intéressé, par le livre primé de Georges Perec, La Vie Mode d’Emploi, et un disque du chanteur culte italien Lucio Battisiti, Anima Latina, cette œuvre ne rentre dans aucune catégorie recensée. Adepte des collages et autres cut-ups sonores, le Gus s’est en effet amusé à pervertir la pop, voyageant à travers les âges et les continents pour mieux façonner des morceaux hypnotiques et insaisissables. Seul sur scène, jonglant avec machines, guitare et micro, Larry offre plus qu’un simple concert : une véritable expérience sonique.

:::KIM KI O:::
Huit ans déjà que deux jeunes femmes ont pris le maquis musical dans l’une des plus grandes mégalopoles au monde, Istanbul. Depuis, Ekin Sanaç (voix, synthés) et Berna Göl (basse, voix) sont passées maître dans l’art de la philosophie DIY et des chansons brumeuses. De claviers vaporeux en basse abyssale, sur fond de conscience politique et de boîte à rythmes hypnotiques, le duo offre dans sa langue une post-pop sans concession portée par des mélodies entêtantes, à l’instar du tube monochrome Insan Insan (Humain Humain en VF). Copines avec les Suédois de The Radio Dept., à la tête d’une discographie pléthorique disséminée sur des CD–R, cassettes, vinyles et autres supports numériques, récemment croisées sur le label parisien Lentonia (l’album Grounds et sa version remixée), Ekin et Berna portent (Kim Ki) O les couleurs froides d’une musique fascinante.

Coopérative de Mai (La)

Rue Serge Gainsbourg - Clermont-Ferrand 63000